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mardi, 05 juillet 2005

Quelques mots sur le Tour de France

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Pourquoi parler du Tour de France à la voile cycliste ? Et bien justement pour faire le parallèle avec le sport préferré de ce site à savoir la Voile :

- même région de départ que la plus belle des courses à la voile (un célèbre tour du monde en solitaire) : la Vendée

- même nom pour l'évènement bien-sûr ! Depuis que l'organisation du Tour de France cycliste a perdu son procès en voulant l'exclusivité du nom, il peut exister d'autres TourS de France : à pied, à cheval, ...

- et surtout les mêmes préoccupations que dans d'autres sports avec l'avènement de la technologie : le dopage (dans le monde de la voile c'est tabou) mais aussi l'assistance (ou le téléguidage des sportifs à distance ?). Lire à ce sujet un extrait du numéro 39 du toujours excellent journal sportif gratuit http://www.freesport.fr 

L'article "les coureurs cyclistes sur écoute"

mercredi, 29 juin 2005

"Le jour où je devins marin"

cliquez pour agrandir ... Christian Février est un photographe renommé. Il est aussi à l'origine du magazine Voiles et Voiliers qui est LE magazine de référence pour la presse nautique. Enfin c'est un merveilleux conteur ... Ecoutez-le par exemple raconter sa première navigation du fin fond du Golfe du Morbihan jusqu'à une île surgissant de nul part après des bords tirés dans le brouillard ... Un récit magique qui lève le voile sur un mystère : comment peut naître la passion d'un homme pour la mer ?

Pour écouter cliquer ici

lundi, 27 juin 2005

Mascarade (ou réquisitoire pour la vraie information)

Le championnat des trimarans ORMA de 60 pieds est largement dominé par Franck Cammas et son équipage à bord de Groupama 2 et cela depuis la mise à l'eau de la "bombe verte" en fin de saison 2004, le grand prix de Marseille de ce week-end l'a une fois de plus netttement prouvé !
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Où est la mascarade ? Non pas dans les régates elles-mêmes. Il n'y a rien à reprocher aux skippers du plateau : chacun essaye, avec trop rarement de succès, de "contrer" le champion ORMA en titre et cela depuis 2000. La mascarade est ailleurs : dans les communiqués de presse ou sur les sites d'actualité nautique qui voulaient nous faire croire avant la compétition à un ridicule suspens pour la 1ière place !

Les informations officielles rabâchent que les régates restent ouvertes alors que de l'aveux même des autres concurrents (lire à ce sujet l'ITW de Fred Le Peutrec sur sports.fr) Franck et son voilier sont largement au dessus du lot. Le sommet est atteint avec la "désinformation" entourant le grand prix de Marseille puisque les articles annonçant l'évènement mettent l'accents sur le retour de Gitana ou de Banque Populaire au niveau de performance de Groupama en passant allègrement sous silence d'autres infos comme le fait que Franck, natif d'Aix, a démarré sa carrière de courreur en 420 au club nautique de la Pointe Rouge et qu'il est du coup, avec d'autres membres de son équipage, bien plus famillier de la rade de Marseille et de ses caprices que tous les autres concurrents.

Il n'y a pas de honte à reconnaître la vérité : à Marseille Franck est dans son jardin et pour battre Groupama il faut qu'il casse (c'est ce qui est d'ailleurs arrivé à une seule reprise depuis le début de saison dans l'IB Group Challenge). Alors pourquoi faire miroiter des régates acharnées pour la première place ? Pour succiter l'intérêt des foules, quite à passer, aux yeux des connaisseurs, pour des bonimenteurs. Merci Messieurs les organisateurs, les sponsors, les agences de presse ou les sites d'information nautique, vos informations sont gratuites mais pour le moins orientées. Vous êtes tous animés du soucis permanent de l'auto-promotion et dénués de tout esprit d'analyse ... c'est le reigne de la pensée unique.

jeudi, 23 juin 2005

Lettre à Philippe Monnet

cliquez pour agrandir ... Philippe Monnet est en course en route vers le Congo à bord d'un VOR60 dans la Route de l'Equateur. Débarqué l'année dernière du trimaran Sopra (qui devrait revenir sur la scène du championnat ORMA en septembre 2005 aux mains d'un autre skipper ?), Philippe n'en était pas à son premier 'rebondissement' nautique. Lui l'aventurier des mers (citons 2 de ses 'faits d'armes' : un tour du monde en solo sur trimaran en 1986 (!), un tour du monde à l'envers en monocoque toujours en solo) au grand coeur (il a prêté son monocoque à la brestoise Anne Liardet pour courrir le Vendée Globe 2004-05) a connu des heures peu glorieuses et doit savourer de pouvoir à nouveau naviguer en compétition. Bref de se retouver enfin sur l'eau dans une course au large après avoir par exemple passé quelques mois sous les verrous.

Retour sous la forme d'un poème, sur cet épisode survenu à la veille du grand prix de Lorient 2003.

>> Lettre à Philippe en prison

vendredi, 17 juin 2005

Maman les petits bateaux ont-ils des jambes ?

cliquez pour agrandir ... Et oui mon gros bêta sinon "ils n'avanceraient pas" !

Elle ne croyait pas si bien dire la maman de la chanson car les trimarans de la classe Orma sont pour la plus part équipés de foils courbes (certains comme l'italien Giovanni Soldini font exception ... faute de moyen). Objectif du foil : s'appuyer sur l'eau pour 'soulager' la coque sous le vent et ainsi réduire la traînée et gagner en vitesse ... et ça marche plutôt bien : Groupama par exemple gagne la Giraglia Rolex Cup avec plus de 10h de mieux sur le même parcours que le 1er des monocoques qui a mis 36h ... soit pas loin de 25% de vitesse en plus pour le 3 coques avec ses 2 "jambes".

Sur Banque Populaire ci-contre on voit parfaitement cette jambe en position descendue sur le flotteur tribord (c'est assez rare car normalement les foils sont soit utilisés-immergés donc invisibles, soit non utilisés et alors en position 'haute' c'est à dire en grande parti caché dans la coque, loin de leur position de travail).

 
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