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jeudi, 14 avril 2005

La mer à toutes les sauces ... donne un goût amer

On sait que les journalistes, la sphère politique, les managers de tous poils et j'en passe rafolent des comparaisons avec le monde maritime. Souvenez-vous ... Combien de fois avons-nous entendu parler de 'grand capitaine d'industrie', de gouvernement qui 'tenait bon le cap des réformes', d'un tel qui tente d'insufler à son parti un nouvel élan en 'mettant la barre plus à droite ou plus à gauche' ... ?

Voici encore un exemple récent, extrait de l'éditorial de Denis Jeambar (lu dans L'Express du 4 avril 2005) :
"Dans le grand vent de la mondialisation, nous replions les voiles et restons à quai. Vieux triomphe de la 'France de la Terre', routinière, dans laquelle le changement est l'ennemi public, sur la 'France de la mer', audacieuse, portée par le goût de la découverte. La manière dont s'engage le débat sur la Constitution européenne est l'illustration de cette situation [...]"

L'utilisation forcenée de ce vocabulaire et de ces images de la mer confine à l'aveuglement voire à la bêtise. C'est j'estime le cas de l'extrait ci-dessus. Comment imaginez un instant (par quel miracle ?) que l'élément marin fasse exception sur cette terre ? Dieu sait que j'aime la mer; mais il faut bien reconnaître que là comme ailleurs l'humanité fait des ravages et que le monde de la mer (pourquoi limiter le propos à la France de la mer ?) abrite malheureusement, ne nous déplaise, aussi son lot de réactionnaires !

mercredi, 13 avril 2005

Coup de Mistral ou les 2 côtés d'une seule et même médaille

Le mistral de ce week-end qui a permis à Finian de battre le record absolu de vitesse à la voile (48,70 noeuds de moyenne sur 500m, soit plus de 90 km/h avec sa planche !) a aussi causé l'abandon de 3 minis (et accessoirement l'hélitreuillage des 3 duos de marins aux commandes) dans la course "l'Odyssée d'Ulysse". Les concurrents de retour de Sardaigne ont affronté 40 noeuds de vent et des vagues de 5m au près pour revenir dans la très belle rade de Villefranche sur mer ... aah les colères de la mer (Méditerranée) c'est gens qui rient .. gens qui pleurent !

Lien->http://fr.sports.yahoo.com/050410/1/6rvf.html

lundi, 11 avril 2005

Pour les fans ... 2 blogs à surveiller

- celui de Flavie l'amie du skipper australien Nick Molloney et traductrice 'nautique' : http://spaces.msn.com/members/flavix/
- celui de Joni (prononcé Yoni !) stagiaire chez Offshore Challenge : http://spaces.msn.com/members/jonigood/

Voilà 2 occasions de connaître un peu mieux la vraie vie des skippers pros... pas celle rapportée par les nombreux et redondant communiqués de presse asseptisés ... enfin j'espère !

vendredi, 08 avril 2005

Tranches de vie à bord de Doha 2006

Extrait du livre de bord du français Stan Delbarre, équipier à bord de Doha 2006, en passe de gagner l'Oryx Cup.

"Ce fut une journée de pétole intense avec baignade, pêche ... J'ai quand même réussi ce matin, à battre Will Oxley notre navigateur : lui en crawl rapide et moi à la barre. A trois noeuds, on a commencé à voir le Will s'éloigner doucement à l'arrière du bateau et il a fallu que je lofe pour le repêcher ... "

Et oui 3 noeuds sur ces engins c'est une misère ! Par contre à la nage ... faut déjà être doté de sacrées palmes, naturelles ou non ;-) !

Lien->maxicatdoha.com

Plus loin "Jonny désespère avec ces trois lignes...de traiiinnnnnne..." : ils pêchent : du jamais vu EN COURSE ! La dernière fois que j'ai entendu parler de tirer des trucs dans l'eau à l'arrière c'était en 1994 sur Enza (devenu Daedalus dans cette Oryx Quest 2005) lors de son Trophée Jules Vernes : il s'agissait d'un mixte d'amarres et de chaîne de mouillage pour freiner le cata qui à sec de toile partait dans des surfs effrénés !

"Les étraves déjà pointées vers la ligne d’arrivée, Enza s’apprête à défier la tempête la plus impressionnante de ce tour du monde. A sec de toile, aux portes de la Manche, le bateau file à plus de 20 nœuds dans les déferlantes. C’est après 74 jours, 22 heures et 17 minutes de mer que le catamaran le plus rapide de la planète franchit la ligne d’arrivée avec des mètres de chaînes et de cordages qui servent à le freiner."

Lien (historique) ->planetethalassa

lundi, 04 avril 2005

Pourquoi la 3e édition du Trophée BPE est-elle révolutionnaire ?

Le Trophée BPE est annoncé comme "la première transat en solitaire à armes égales" entre Saint-Nazaire et Cienfuegos de Cuba. Mais en même temps c'est la 3ième édition. Alors pourquoi insister autant et prétendre que cette course est un évènement révolutionnaire ?

Parce que les 2 premières éditons avaient été disputées en double et avec escale sur un trajet France-Afrique (Saint-Nazaire / Porto Santo / Dakar). Pour la 3e édition du Trophée BPE, et grâce aux performance du nouveau Figaro (version 2) les organisateurs ont décidé d'innover à tripple titre :
- un nouveau parcours : une transat
- la formule du double a été abandonné au profit d'un équipage solitaire
- et plus d'escale !

Bref du jamais vu : la Transat 6,50 en grand ou la Route du Rhum en monotype. De la vraie belle course au large qui a de quoi emflammer les foules comme un Vendée Globe ... Et oui rien que ça ce 3ième Trophée BPE !!!

Lire en complément : Lionel Péan (organisateur) dans Libération

PS : Cette course parrainée par la Banque privée européenne (BPE) est la plus longue en solitaire après le Vendée Globe, les concurrents vont passer une trentaine de jours en mer.


 
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