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mercredi, 27 décembre 2006

Le succès des "bato tamponneuses"


Bientôt sur nos côtes : la multiplication
des "bato tamponneuses"

Lu dans Les Echos : le marché des bateaux semi-rigides est promis à un grand avenir. Ces bateaux à moteur constitués d'une coque polyester entourée de deux boudins gonflables sont "à la mode" depuis 4 à 5 ans en France dans la lignée de ce qui se passe ailleurs comme en Italie depuis 15 ans.

 

  

  

 

Les raisons du succès ?

Une certaine image de la mer, revue de détail : 

- un beau programme : « de la vitesse, du sport et la mer » ... no comment !

- des bateaux rassurants « ce sont les embarcations des sauveteurs en mer » rappelle Pierre Barbleu, directeur général de la division marine de Zodiac (la firme française est leader mondial des pneumatiques, cocorico !). Historiquement ce type de bateaux a effectivement été conçu pour les "professionnels" commandos marines en tête.

- et cerise sur le gâteau : « Leur maniement, notamment dans les ports, est plus souple que celui d'un bateau à coque rigide car en cas de petits chocs il n'y a pas de conséquences ».

 

Bref si on y ajoute les aspects pratiques : léger pour la mise à l'eau, moins encombrant une fois dégonflé, transportable, très marin, offrant une grande habitabilité ... c'est le bateau idéal de Monsieur Tout le Monde.

 

Espérons juste que la mer ne va pas se transformer bientôt en foire du Trône avec l'entrée en piste de ces "bato tamponneuses".

 

mardi, 19 décembre 2006

La photo de mer de la semaine


les Sables d'Olonne, 5 novembre 2006
[Photo : Michel Louvel]

Nautilus est un excellent magazine maritime tendance nature, sciences et environnement dont le rédacteur en chef (et l'unique journaliste !) est Christophe Agnus.

 

Pour faire connaître son magazine qui n'est disponible que sur Internet (ou en kiosque pour les rares et heureux habitants de l'Ouest de la France), Christophe a décidé d'offrir gratuitement et à qui le veut tous les lundis, une photo de mer pour "bien commencer la semaine".

 

Je me suis abonné à cette "newsletter", parmi d'autres, il y a quelques temps ... et j'avoue le plus souvent la regarder distraitement cette photo de mer hebdomadaire, elle qui arrive mélangée au flot de messages qui m'assaillent quotidiennement. Mais lundi dernier cette photo (la 66ième quand même !) a pris un goût particulier car comme les lecteurs assidus de Liens de Mer le savent j'étais il y a peu encore sur l'eau pour 15 jours d'une belle parenthèse du côté de l'archipel des îles Canaries (d'ailleurs le carnet de bord de Tof relatant cet épisode est pour bientôt) et de retour à terre ... la mer me manque cruellement. Tombant à point nommé, cette photo de mer m'a fait un bien énorme en me permettant quelques instants de m'évader.

 

« Une seule photo et voilà que mes sens s'affolent, de ma mémoire encore toute fraîche surgissent couleurs et lumières de l'un des luxes de la plaisance sur l'eau : voir naître et disparaître le soleil dans la mer. »

 

Alors amoureux de la mer faites-vous plaisir ... inscrivez-vous, c'est par ici.

 

 

PS : Je ne garantis pas de coucher de soleil pour la photo de mer de la semaine prochaine ;-) ...

PPS : Qui sait ? J'envoi une ou 2 de mes photos de mer à Christophe Agnus, peut-être y trouvera t'il son bonheur pour une prochaine édition de sa newsletter. Chiche !?

jeudi, 23 novembre 2006

Route du Rhum, analyse d'une victoire


Yvan Bourgnon expert ...
en navigation très tendue !
Sa victoire à lui sur cette Route du Rhum 2006 ?
Avoir terminé sa première transat en trimaran !

Alors que la Route du Rhum 2006 touche à sa fin, je cherche toujours à comprendre "le pourquoi et le comment" de la victoire si éclatante de Lionel Lemonchois dans la catégorie reine des trimarans 60 pieds. Cette victoire a surpris et réjouit tant de monde dans le microcosme de la voile héxagonale que je pensais trouver une analyse approfondie de cette première place sous la plume d'un autre ... En son absence j'ai décidé d'effectuer une synthèse des facteurs de cette victoire sans appel avec en bonus un éclairage personnel (*).

 

La victoire d'un solitaire, c'est aussi celle d'une équipe

Franchir la ligne en vainqueur n'est possible que grâce à un enchaînement d'éléments dont certains sont extérieurs au marin qui prend le départ. Reprenons cette chaîne de valeurs en y ajoutant un petit grain de "sel" :

- zéro soucis technique sur Gitana XI, consécration du travail de toute une équipe : merci au cabinet d'architectes VPLP pour la conception, aux chantiers navals CDK et Gepeto pour la construction, aux préparateurs du Gitana Team (shore team dans lequel il faut inclure le précédent skipper de Gitana XI : Frédéric Le Peutrec) pour l'entretien voire les améliorations apportées au voilier

- des conditions de navigation très favorables permettant de "pulvériser" (pour une fois le mot n'est pas galvaudé) le temps record de l'épreuve. Si on entre dans les détails : une météo presque idéale (du vent portant mais pas trop, fort juste comme il faut, la seule amélioration possible ? la petite mole du départ) + des nuits claires grâce à une lune montante (lors des manoeuvres en solo la présence lumineuse de la lune ça change tout !)

- pour le routage, une stratégie parfaite jonglant avec les phénomènes météo, quasiment sur la route directe, merci à Yann Guichard

- bravo à Loïck Peyron pour avoir "rappelé" au sein du Gitana Team Lionel Lemonchois

- merci aussi au Baron et à "ses financiers" qui ont apporté le budget !

 

Une victoire signée Lionel Lemonchois

Pour expliquer cette victoire les médias parlent aussi du skipper Lionel Lemonchois himself, un skipper qui a su imprimer un rythme effréné à cette transat, un train d'enfer que les autres marins ont clairement subi. Certains d'entre eux d'ailleurs le reconnaissent volontiers une fois la ligne d'arrivée franchie : ils étaient "à la ramasse", incapables d'appuyer d'avantage sur le champignon, contraints de tenter de petites options météo, de créer de micro décalages (voir les routes de Coville ou Bourgnon) pour combler leur retard.

 

Des facteurs restés dans l'ombre

A mettre au crédit de cette victoire il y a aussi quelques éléments restés plus discrets. Par exemple la confirmation qu'être devant dès le départ cela rend intelligent. Lionel Lemonchois lors de la conférence de presse de l'arrivée à Pointe-à-Pitre reconnaît "La situation météorologique a été plus favorable pour moi que pour mes concurrents au fil des jours (...). Ma position permettait d’augmenter l’avance". Ou encore les progrès phénoménaux des systèmes de pilotes automatiques qui ont, entre autre, permis à Lionel de prendre ses désormais fameuses "4 heures de blanc" sans pour autant se mettre sur le toit alors que dehors ça soufflait fort. Enfin la tranquillité d'esprit que lui a conféré sa situation de mercenaire contrairement à d'autres skippers qui ont sur les épaules le poids de toute une écurie voir qui sont propriétaires du bateau comme Alain Gautier qui avouait à l'arrivée « Moi, je suis propriétaire du bateau et, inconsciemment, j'ai été moins libéré. J'ai sûrement freiné alors qu'un pilote comme Lionel Lemonchois, à qui on confie une machine, était visiblement libéré de cette contrainte ».

 

L'analyse complémentaire de Liens de Mer

Tous ces points les médias s'en sont plus ou moins fait l'écho. Mais personnellement ce que je trouve, et de loin, le plus exceptionnel (finalement ce que je retiendrais de cette extraordinaire performance) c'est un drôle de paradoxe : Lionel Lemonchois c'était à la fois le moins expérimenté et le plus expérimenté des skippers engagés ! Explications.

Lionel a souvent navigué sur des trimarans mais manque d'expérience en solo sur ces engins (lire le dernier paragraphe d'un article rédigé avant le départ de la course) par exemple il a rarement été skipper (sauf en grand prix) et il n'avait jamais traversé l'Atlantique en solo à bord d'un trimaran. Il n'a pas non plus l'expérience d'un chavirage qui a fait renoncer plus d'un skipper à cette discipline (De Broc, Jean Le Cam, Armel Le Cleac'h) et qui a fait lever le pied à nombre de ses concurrents sur cette Route du Rhum comme ils l'ont reconnu lors des vacations en direct du large (Franck Cammas "je me sens pas d'aller plus vite") ou à l'arrivée (Michel Desjoyeaux "Il y a deux ou trois nuits où j’ai tellement réduit la toile que le bateau ne pouvait pas chavirer", Thomas Coville "Lionel et Pascal ... des tueurs ... qui ont su prendre des risques que j'ai pas oser prendre"). Le fait de ne pas avoir vécu dans sa chair cette expérience traumatisante, on ne pourra jamais empêcher un multicoque de se retourner, a joué dans son évaluation du niveau de risque : Lionel a paru complètement libéré et n'a avoué s'être fait peur qu'à une seule reprise, flirtant avec la limite, il s'est fait surprendre par la puissance du voilier juste après le passage d'un front.

Mais le paradoxe réside dans le fait que si Lionel Lemonchois a une expérience limitée du trimaran en solo, c'est pourtant lui qui a le plus d'expérience sur le plateau des bateaux engagés. Cette expérience lui a donné un ascendant psychologique supplémentaire, il le reconnaît lui-même :"j’avais aussi l’avantage d’avoir navigué sur plusieurs trimarans (NDLR lors de la Transat Jacques Vabre 2005 : 1er avec Pascal Bidégorry sur Banque Populaire IV, sur la course Londres-Nice 2006 : 1er avec Franck Cammas sur Groupama 2, il a aussi effectué des navigations sur Sopra d'Antoine Koch, sister-ship d'Orange Project de Stève Ravussin) et donc de bien connaître aussi l’état d’esprit et le comportement des autres solitaires. C’était un plus incontestable d’appréhender à la fois les qualités des bateaux et des skippers. Cela m’a permis de marquer des points aux moments les plus importants". Bref Lionel connaissait bien ses adversaires aussi bien les bonhommes que les voiliers et il a su en jouer comme d'une arme contre ses concurrents, ne se privant pas de leur mettre une pression supplémentaire savamment distillée lors des vacations dans la seconde moitié de course, j'entend encore raisonner un "Pascal (NDLR Bidégorry alors second sur les talons de Lionel) je suis sûr qu'il doit avoir un problème de voile d'avant (gennaker), ce n'est pas possible qu'il en soit autrement ... il se traîne !".

 

En navigation solitaire ce qui se passe dans la tête du marin est primordial et dans ce domaine aussi Lionel Lemonchois a été très très fort durant les quelques 7 jours 17 heures 19 minutes et 6 secondes qu'a duré cette transat express, écrasant ses adversaires par une sorte d'état de grâce soigneusement entretenu. D'ailleurs à l'arrivée certains observateurs ont noté que sa posture habituelle un peu voûtée, sa gestuelle emprunte et sa réserve ont volés en éclat assumant pleinement sa victoire (pourtant lui-même reconnaissait, peu avant de franchir la ligne, sa franche appréhension d'avoir à affronter la foule) ... Même la fatigue semblait ne plus avoir prise sur un Lionel au moral de vainqueur.

Tout se passe dans la tête c'est aussi ce qu'est en train de prouver à travers un autre exercice, mais toujours en solitaire sur l'eau et à la voile, Maud Fontenoy engagée dans un défi fou qui tient bon malgré 2 fractures, une au pied et l'autre à la main, alors qu'elle n'a même pas accompli 1/3 du parcours. Pour reprendre ses propres mots "ah tu sais je ne m'en fais pas trop, c'est le moral qui commande y compris au physique" !


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(*) vous trouvez que cet article arrive un peu tard ? Et oui le net vous a habitué à l'instantanéité mais Liens de Mer, comme les magazines "voileux" dans leurs meilleures éditions papier, prend parfois le temps de digérer l'info, de se mettre en retrait pour porter un regard avec un peu plus de recul c'est ce qui fait la valeur d'une note.

vendredi, 17 novembre 2006

A Capella, phénix de la Route du Rhum


Un trimaran, aussi légendaire que l'original,
qui ne veut toujours pas mourir

Alors que la Route du Rhum 2006 touche à sa fin (cf le classement avec la liste des marins encore en mer); Liens de Mer se lance dans un petit exercice : une revue de presse dans le sillage de la Route du Rhum.

 

Aujourd'hui premier épisode, une belle histoire restée discrète : A Capella encore sauvé des eaux (lire ... avant que cela ne devienne payant l'article du Monde).

 

Engagé dans la Route du Rhum, un problème de pilote automatique (comme Stève Ravussin) avait provoqué le chavirage du légendaire petit trimaran jaune, sistership du bateau de Mike Birch qui remporta la première Route du Rhum en 1978. A 200 miles du cap Finisterre, Charlie Capelle est récupéré par un autre concurrent : Philippe Legros et son monocoque classe 40. Il n'a alors qu'une idée en tête : sauver l'objet de sa passion, la passion d'une vie ! et lance un appel à l'aide sur son site vite relayé sur l'ensemble de la toile branche marine.

 

En début de semaine, le voilier-phénix a été localisé puis pris en remorque par un thonier-senneur de l'île d'Yeu. Il est arrivé mardi 13 novembre au matin, après dix jours d'errance à son port d'attache de La Trinité-sur-Mer. La dernière fois c'était VDH et son voilier Adrien [aujourd'hui en mer engagé dans un tour du monde à l'envers en solitaire entre les mains de Maud Fontenoy] qui avait assuré un remorquage à la voile (!), cette fois il aura fallu 10 tonnes de gasoil pour effectuer les 950 milles de l'aller-retour !

 

Charlie évalue la réparation des dégâts à 800 heures de travail, il le dit lui-même : c'est de "la cosmétique" ... au regard du nombre de vies de ce voilier et du temps déjà passé.

 

jeudi, 09 novembre 2006

Multicoques : les plus beaux des voiliers volent


Les trimarans sont vraiment de magnifiques voiliers, les images d'arrivée de cette Route du Rhum 2006 de Pascal Bidégorry ou d'Yvan Bourgnon, faisant le tour de l'île de la Guadeloupe en plein jour avec du vent, en témoignent. Mais finalement qu'ont-ils de si particulier ces voiliers à 3 coques ? Explication.



Le trimaran ? C'est le plus beau des bateaux !
(Ou la révolution des foils courbes)

Ce qui rend la navigation à voile spectaculaire, y compris pour le grand public et ce quelque soit le support comme dit la FFV, c'est une savante combinaison de vitesse (observer les sillages des voiliers de course est toujours un régal) et d'équilibre (composante présente sur tous les bateaux à voile : la pression du vent fait s'incliner le mat et par voie de conséquence la ou les coques).

 


Foncia : un voilier qui vole
appuyé sur son foil tribord, à bloc sous l'eau;
le foil babord lui est relevé, au repos

Jusqu'à il y a quelques années seuls les monocoques étaient en mesure de s'extraire significativement de l'eau : au surf l'avant du bateau déjauge et surplombe la vague limitant le frein que constitue la surface mouillée (en contact avec l'eau) [voir ici le plus beau surf de l'histoire de la voile lors du record de l'Atlantique Nord établit par Bernard Stamm à bord de Bobst Group - Armor Lux (construit de ses mains !), en september 2002, 10 jours et 10 heures en 2001, 8 jours et 20 heures de surf entre l'Amérique et l'Europe et en solitaire s'il vous plaît ! avec 3 équipiers, merci à PYL pour la relecture attentive].

 

Aujourd'hui grâce à l'invention des foils les trimarans modernes accèdent au centuple à cette nouvelle dimension car littéralement "ils volent" comme en témoignent de nombreux skippers à l'arrivée de cette Route du Rhum 2006 (on peut citer par exemple Lionel Lemonchois ou Thomas Coville) qui eux-mêmes n'en reviennent pas des sensations aériennes procurées par ces drôles d'engins à voile, ils ont volé même sans être poussés au cul par de grosses vagues !


La Route du Rhum 2006 est la consécration de cette innovation : la flotte ORMA a adopté les foils depuis quelques années, mais avec l'évolution récentes (environ 5 ans) vers des foils courbes, une invention de l'architecte naval Marc Lombard (*1) on atteint la perfection (*2). Pour vous convaincre de la beauté (en plus du gain obtenu en performance) allez voir cette vidéo : Lionel Lemonchois, vainqueur de cette Route du Rhum 2006, à l'entraînement le bateau cabré, juste appuyé sur ses safrans à l'arrière, ça dépote.

 


[Et en plus ces bateaux qui volent en solitaire comme en équipage sont une spécialité française ... cocorico ! Bon c'est vrai que cette dimension franco-française c'est aussi ce qui leur coupe un peu les ailes à ces voiliers volants ...]

 

Pour en revenir aux foils courbes reste à valider ce que cela donnera lorsqu'il s'agira de faire "décoller" de plus grands bateaux (Groupama 3 sera le premier trimaran géant à foils à aller se frotter aux mers du Sud). En tout cas ces voiliers cela faisant longtemps qu'on ne les avait pas vu autant voler ("à l'endroit" diront certaines mauvaises langues) que dans cette Route du Rhum à la météo clémente. C'est uniquement à l'occasion de ce grand évènement nautique qu'ils montent sur le devant de la scène et les superbes images qu'ils nous ont offert entre Saint Malo et Pointe-à-Pitre sont le meilleur plaidoyer qui soit pour faire renaître un vrai-grand circuit Multi avec des courses à raser la plage, des vedettes suiveuses au milieu du plan d'eau, des enchaînements de manoeuvres endiablés en équipage, des retransmissions télévisées ou sur le net ... allez je m'emporte ce n'est peut-être pas pour demain mais espérons qu'après-demain le spectacle aura bien lieu et que le public sera projeté au coeur de l'évènement.

En tout cas si les "décideurs" restent timorés et hésitent encore à s'engager à cause d'un manque d'adhésion du public ... ce ne sera pas de ma faute car à travers Liens de Mer je contribue, à ma mesure, à populariser la voile par de petits hommages aux trimarans mais pas seulement ceux de la Route du Rhum ;-).

 

 

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(*1) ayant remarqué que la proximité avec la surface de l’eau et que la sortie du foil au point le plus bas du flotteur augmentaient  le rendement des foils, Marc Lombard a eu l'idée géniale de passer du foil droit (une sorte de dérive inclinée vers l'intérieur du flotteur comme le sont encore les foils de l'Hydroptère) à des foils courbes !

(*2) ultime raffinement technique, les foils courbes se terminent par des "winglets" (petite excroissance semblable à celle présente aux extrémités de certaines ailes d'avions et qui permettent "d'attacher" les filets d'eau au profil évitant le phénomène honni de cavitation), détail que l'on devine ci-avant sous le flotteur babord de Foncia à contre jour sur la mer argentée ou encore ici foil en position basse mais intégralement hors de l'eau (le foil descendu sur le flotteur au vent est une configuration temporaire en navigation).