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vendredi, 28 juillet 2006
Petite pause estivale
Chers lecteurs,
Liens de Mer va marquer une petite pause estivale dans sa traque permanente de l'actualité nautique.
Durant cette pause bien méritée, il va certainement se passer des tas de choses formidables sur l'eau comme par exemple dans la Solitaire du Figaro ou encore sur la course Mini Les Sables - Les Acores voire lors du record en solitaire autour des îles britanniques de Thomas Coville. Je ne serais pas en mesure de suivre ces évènements, alors si vous glanez des anecdotes savoureuses, des astuces techniques révolutionnaires ou tout autre information qui sort de l'ordinaire maritime pour les plaisanciers curieux et autres amoureux de la mer et de la voile que nous sommes, n'hésitez pas à poster un commentaire dans la rubrique appropriée (c'est le petit "+" dans la liste de gauche du site). Si vous fréquentez le site Liens de Mer régulièrement, vous avez dû comprendre le principe : un résumé de l'info un lien pour approfondir le sujet et hop tout le monde en profite ... je compte sur vous !
Au plaisir de vous lire, bon vent à tous.
PS : pour les perfectionnistes (dont je suis) qui auraient peur de commettre l'irréparable : il existe un site Liens de Mer de test où vous pouvez poster vos premiers commentaires et vous faire la main en toute tranquillité.
23:25 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vacances, voile, mer, plaisance
Inside GroupamaX
Liens de Mer vous conseille fortement d'écouter l'émission Espace Océan d'Arielle Cassim enregistrée à l'occasion du baptême du Géant de Franck Cammas Groupama 3. On y apprend plein de choses (lire ci-dessous) et, ce qui ne gâche rien bien au contraire, la programmation musicale est très réussie voire entraînante !
L'émission débute par une interview extrêmement instructive de l'architecte naval Vincent Lauriot Prévost du cabinet Van Peteghem - Lauriot Prévost (VPLP pour les intimes) qui explique, dans la suite de l'article publié sur Liens de Mer en quoi un trimaran c'est mieux qu'un catamaran pour battre des records océaniques à la voile :
- plus de polyvalence
- plus de sécurité en mer
- et sur la plan structurel bien plus logique qu'un catamaran
... n'en jeter plus ;-).
Vincent explique aussi le pourquoi du choix d'une grande voile à corne [tous les voiliers modernes en sont dotés soit pour avoir une surface de grand-voile maximum pour une jauge données, soit à puissance égale pour permettre de raccourcir le mat et donc de favoriser la stabilité car le poids dans les hauts c'est pas ce qu'il se fait de mieux sur un bateau ... bref maintenant que les maîtres voiliers savent faire tenir la corne avec des lattes de folie, plus un seul voilier "prototype" - du mini 6,5 à une coque pour un homme seul au multi coques géant pour un équipage de 12 gaillards - ne saurait se passer de cette arme].
Enfin Vincent appelle de ses voeux, comme un certain Bruno Peyron, la confrontation des maxi tri et des maxi cata pour en avoir le coeur net dans cette rivalité presque séculaire !
Par ailleurs l'émission se termine avec un petit tour en mer où Franck Cammas explique tranquillement que
"lorsque que la coque centrale déjauge, la coque au vent, elle, monte à 10 m au dessus des flots 'en toute sécurité' " !!!
Bon aller puisqu'on est sur le sujet Groupama encore une info un peu folle : savez-vous (je l'ai vu sur "TV Groupama" ... ne me regardez pas comme cela ! Si si cette chaîne de télévision existe à vous de la trouver) que sur Groupama 2 avant chaque grand-prix (avant chaque journée de régate ?), le trimaran est arrosé du sommet du mat ou bout des bras de liaison avec une sorte de spray pour améliorer la pénétration dans l'air !!! Déjà que le bord de fuite des bras de liaison de l'engin à 3 coques sont prolongés par des "carénages" en tissu pour favoriser l'écoulement laminaire (c'est les sortes de bâches blanches marquées Groupama qu'il y a derrière chaque bras) ... bref avant les grands prix Groupama subit une préparation digne d'un avion de ligne avant son décollage par grand froid !!!
En complément, pour les personnes passionnées par le géant GroupamaX et qui viennent de dévorer cette note jusqu'au présent dernier paragraphe, mais qui ne sont pas des lecteurs assidûs de Liens de Mer; il existe une superbe vidéo qui permet de visiter l'intérieur de GroupamaX. Voir la vidéo. J'en avais parlé il y a quelques temps dans la rubrique "revue de presse" là.
07:00 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voile, mer, radio
mercredi, 26 juillet 2006
Suivre les aventures d'Anne Quéméré sur l'Océan Atlantique
Après l'Atlantique à l'aviron et en solitaire par la route des alizés en 2003, puis l'Atlantique à l'aviron et en solitaire par la route Nord en 2004, Anne Quéméré vient de se lancer dans la traversée de l'Atlantique Nord en kite, en solitaire et sans assistance de New York à la Bretagne ... une première dans l'air du temps après les aventures de Manu Bertin.
Comme tous les évènements-records, nautiques ou non, il est possible de suivre Anne au jour le jour sur le site officiel du défi Connetable où elle tient fidèlement son journal de bord. [J'en profite d'ailleurs pour rappeler l'existance d'une liste de liens qui figure en bas de la colonne de droite du site Liens de Mer, liste intitulée "ils sont en mer" : vous trouverez ici des liens régulièrement mis à jour vers les évènements nautiques qui font vibrer Liens de Mer].
Le site officiel c'est bien mais grâce à Internet les passionnés de mer et de voile peuvent aller piocher de l'info toute aussi intéressante ailleurs.
A tout seigneur tout honneur commençons par le site non officiel de la traversée animé par l'architecte du POU (pour Passeport Océanique Universel ... tout un programme pour le XXIe siècle !), Marc Ginisty qui après avoir relaté la construction de l'embarcation d'Anne poursuit sur sa lancée et nous fait vivre les coulisses de l'exploit avec un ton loin de la langue de bois habituelle des communiqués de presse ... et croyez-moi cette authenticité fait un bien énorme !
Mais voilà maintenant qu'en plus du duo finalement assez classique Site Officiel / Site Officieux, d'autres sites relayent les aventures d'Anne, c'est le cas du site version Femina où les vacations d'Anne sont "podcastées" vive la modernité et les liaisons téléphoniques par satellite !
Et les mérites de la toile ne s'arrêtent pas là car pour les fans il est aussi possible de voir ou re-voir les émissions TV ou re-écouter des émissions radio sur Anne Quéméré ... bon là comme d'habitude il faut chercher un peu. Ah oui j'oubliais ... il y a aussi une superbe revue de presse sur le site officiel d'Anne du générique Télégramme au spécialisé Voile Magazine !
En tout cas si pour suivre ses aventures au plus prêt Anne ne nous rend pas la tâche facile car les infos sont semées à tous vents, et bien elle n'a pas la partie très facile non plus sur l'eau. Elle qui pensait partir pour une traversée de 8 semaines, elle n'est seulement qu'à la moitié après 32 jours de mer (remarquez il faut bien tout ce temps là aux passionnés qui veulent la suivre, pour démêler les fils qu'Anne tisse sur la toile planétaire et reconstituer le puzzle de ses aventures) ! Heureusement la seconde moitié du parcours s'annonce plus rapide : le vent daigne enfin revenir et le moral remonte.
23:45 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Kite, Atlantique, Mer, Voile
lundi, 24 juillet 2006
Bruno Peyron et Orange II : retour sur l'exploit (fin)
Comme promis voici donc la seconde et dernière partie : quelques réflexions sur l'exploit réalisé par Orange II lors de sa traversée record de l'Atlantique Nord.
Pourquoi et comment ce record peut-il être encore amélioré ?
Ce record paraît énorme et pourtant Bruno Peyron l'a dit lui-même il est possible de faire beaucoup mieux et de passer sous la barre des 4 jours pour traverser l'Atlantique à la voile dès aujourd'hui, voici quelques pistes.
Tout d'abord l'équipage n'était pas au top (si, si !), ayant tous pris l'avion dans la précipitation la veille du grand départ. Victimes du jet-lag les hommes de l'équipage n'étaient pas à 100% de leurs capacités.
Ensuite parce que la fenêtre météo bien qu'excellente n'était pas idéale. Bruno Peyron "Au total sur cette traversée, nous avons effectué 10 prises de ris et 13 changements de voile". Là où Fossett n'avait fait aucune manoeuvre et avait filer tout droit ! Particulièrement sur la fin où la ligne d'arrivée a été franchi par Orange II à coup d'empannages, là où Steve Fossett et son PlayStation avait fait un seul et unique bord !
Par ailleurs l'avarie de safran qui a eu lieu à mi-parcours, rendant le bateau délicat à la barre, a obligé Bruno Peyron à jouer la sécurité et à ralentir volontairement Orange II. Au final "On a perdu entre 6 et 8 heures avec cette histoire de safran" reconnaissait Bruno Peyron à l'arrivée.
Enfin Orange II a encore de la marge de progression. Bruno Peyron "J'avais fait le choix d'un bateau extrêmement fiable, ça se paie au niveau du poids. Et le poids, on peut en gagner beaucoup, on sait où et comment, mais on sait aussi combien ça coûte. Rien que sur le mât, on a 300-400 kilos en trop, c'est en outre un mât-cheminée qui n'a pas le meilleur profil en terme de vitesse."
Et pour couronner le tout l'expérience de navigation sur ce voilier Géant permet à chaque miles parcouru d'améliorer encore son potentiel. Le record des 24h a été battu en étant au dessus des polaires du bateau pourtant validées par un tour du monde et pas seulement parce qu'Orange II a été allégé de deux tonnes par rapport au Jules Verne, mais bien parce que plus la Dream Team navigue plus elle va vite !
Tous ces facteurs ajoutés ... et la barre de 4 jours pour traverser l'Atlantique à la voile vole en éclat.
L'homme Bruno Peyron
Si, comme nous venons de le voir plus haut, ce record n'est pas la perf de l'année, Bruno Peyron s'estime satisfait de ce résultat; d'abord parce qu'avec cette avarie de safran Orange II et son équipage auraient pu y rester et surtout parce que ce résultat laisse une marge de progression suffisante aux futurs adversaires !
Et oui chapeau bas M. Peyron ! Lui qui depuis de nombreuses années est frustré de ne pas avoir de concurrence sur l'eau dans la fameuse G-Class, lui qui rêvait de confronter les multi-coques géants après sa débauche d'énergie qu'était The Race et bien aujourd'hui encore il continue de croire en l'avenir de ces maxi voiliers. J'en connais qui pour moins que ça seraient devenus aigris ... et bien non, lui sans ressentiment encourage les nouvelles écuries : Pascal Bidégorry était à bord lors de ce record (nous y reviendrons) et Franck Cammas en voisin de ponton à Lorient a aussi navigué sur Orange II !!
Ce grand homme de mer (3 Jules Verne, 3 records de l'Atlantique dont 2 en solitaire ... quand même) s'est aussi révélé lors des vacations vidéos sur ce record excellent en relations publiques. Pourtant, surtout les 2 premiers jours, mettre le casque sur les oreilles, prendre le micro et regarder la caméra n'était pas un exercice facile (je l'entends encore : "Excusez-moi j'interrompt l'ITW" 30 sec plus tard "Oui je n'entendais plus l'eau sous la coque, elle décolle, nous sommes un peu limite. Alors pour en revenir à votre question ...") mais il a été là comme ailleurs (je pense en particulier aux choix techniques et à la gestion des hommes) irréprochable : pédagogique, courtois, disponible, tout ça avec la fatigue (il n'a quasiment pas dormi car il lui faut 3 jours pour prendre un nouveau rythme de sommeil); bref Bruno Peyron un grand Homme et pas seulement de mer.
Prochains objectifs ?
Déjà détenteur de nombreux record : Tour du Monde sans escale (Jules Vernes), record absolu des 24h, traversée de l'Atlantique Nord la plus rapide de l'histoire; que faire après ?
Et bien passer la barre des 800 miles en 24h "je reste aussi optimiste quant au record des 24 heures : sur cette journée, nous avons effectué huit manœuvres, il y a de la marge…" ou bien descendre le record de l'Atlantique sous la barre des 4 jours ... lorsqu'il sera attaqué par d'autres.
Mais aussi se lancer sur d'autres records pour bien figurer dans le tout nouveau et tout premier Championnat du monde des records.
Ou pourquoi pas essayer de battre le record de distance à la voile en 24h en solo sur le géant Orange II. Bruno Peyron évoquait ce projet fou cet hiver ... peut-être va t'il maintenant devenir d'actualité !
Quelques hommes d'équipage
Enfin pour terminer ces 2 chroniques je souhaitais attirer votre attention sur quelques hommes d'équipage
2 hommes qui battent pour la seconde fois ce record (ils l'avaient réalisé sur d'autres engins) :
. Bernard Stamm aussi détenteur du record en monocoque 60 pieds
. Jacques Caraes aussi détenteur du record à bord du maxi monocoque Mari-Cha IV.
Gens qui rient et gens qui pleurent
. Pascal Bidégorry était présent sur ce record (bien que futur concurrent) et cela "grâce" au chavirage de son trimaran Banque Pop sur la Multi'Cup à Nice
. Lionel Lemonchois qui selon toute vraisemblance avait sa place à bord, était lui concurrent sur l'Odyssée Cannes-Istanbul (course en double en Figaro) dont il termine 3ième associé à Bertrand de Broc ... Non seulement pas de record à la clef pour lui mais une course pénible en Méditerranée avec beaucoup de moteur et d'attente entre pétole et coups de vents.
18:05 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : record à la voile, catamaran géant, g-class, océan
vendredi, 21 juillet 2006
Bruno Peyron et Orange II : retour sur l'exploit (partie I/II)
Rappel
Pour ceux qui l'aurait raté : "Ils l'ont fait ! Bruno Peyron et ses onze hommes d'équipage ont battu le record de la traversée de l'Atlantique Nord à la voile, détenu depuis octobre 2001 par Steve Fossett. Orange II a coupé la ligne d'arrivée au Cap Lizard après 4 jours 8 heures 23 minutes et 54 secondes, soit un gain de 9 heures 4 minutes 12 secondes, à la moyenne de 28,02 noeuds." Lire le résumé complet de la navigation.
Petit éclairage personnel sur cet exploit ainsi que sur l'avenir d'Orange II en 2 parties.
L'arrivée : un moment magique !
L'arrivée d'Orange II s'est effectuée en début de soirée, à cet instant magique où entre chiens et loups la luminosité décline et où les phares comme celui du Cap Lizard s'allument. Ce phare, même si la ligne est grande, que viennent saluer tous les bateaux qui traversent l'Atlantique Nord en mode record. En effet bien que la ligne imaginaire à franchir soit très large (elle va du Cap Lizard, au sud-ouest de l'Angleterre, à la pointe de la Bretagne !) il est plus favorable de passer au Nord de cette ligne : arriver au pied des falaises raccourcit considérablement la route en provenance de New York ... et c'est beau, très beau même, voir la vidéo intitulée "ORANGE 2 VUE DU CIEL" sur la page multimédia de l'Orange Sailing Team.
Une difficultés particulière rencontrée sur ce record : le brouillard
Et oui aussi étonnant que cela puisse paraître en début du mois de juillet pour l'hémisphère Nord, le brouillard a accompagné Orange II sur la grande majorité du parcours. Ce brouillard qui se forme lorsqu'une masse d'air chaude et humide rencontre la surface froide de l'océan. La présence de ces conditions météo a 2 conséquences :
1. c'est pas terrible pour les perf, dixit Bruno Peyron lors d'une vacation : "C'est assez difficile de barrer à des vitesses élevées sans avoir la visibilité". Si il s'agit d'un handicap relativement petit, car les barreurs sont habitués à barrer 'à l'aveugle' en particulier de nuit, ce handicap n'en est pas moins bien réel car l'été les journées sont plus longues et du coup le manque à gagner dû au brouillard est d'autant plus grand ...
2. Mais le vrai problème avec le brouillard : c'est qu'il augmente les risques de collision, l'équipage d'Orange II a croisé un navire marchand et "Entre sa vitesse et la nôtre, on avait une vitesse de rapprochement de 50 nœuds, il a fallu abattre en catastrophe pour l'éviter" ... cela fait froid dans le dos ! Pour donner une idée aux non marins : à cette vitesse et compte tenu de la visibilité à ce moment là, environ 3 miles, l'équipage dispose de 3 minutes entre la première ombre qui se dessine sur l'horizon et l'impact potentiel avec l'autre bateau. Belle règle de 3, non ? Heureusement si le progrès fait rage, le monde reste bien fait : en même temps que les bateaux à voile comme à moteur vont de plus en plus vite, les techniques de détection et de localisation des navires elles aussi évoluent (radar, mer veille, télécommunications, GPS) et permettent de "voir" dans le brouillard et ainsi d'éviter le pire.
17:10 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voile, phare, record, océan
lundi, 17 juillet 2006
Voix du Large n'émet plus
L'émission dominicale de Pierre-Louis Castelli sur France Inter n'est plus diffusée. Normal me direz-vous c'est le passage à la grille des programmes d'été ! Et bien non, il n'y aura pas de retour de l'émission Voix du Large à la rentrée pour une raison toute simple : Pierre-Louis a décidé de se rapprocher de ses racines et d'émigrer vers le sud; c'est tout naturel, son nom comme son accent trahissaient qu'il avait des origines méditerranéennes. Cette décision avait été annoncée au mois de mars et Pierre-Louis a continué courageusement jusqu'à la fin de la saison mais cette fois-ci c'est vraiment terminé et Pierre-Louis nous laisse orphelins !
Orphelins ?
Et bien oui, le mot n'est pas trop fort car voilà où je voulais en venir. Je trouve symptomatique le fait qu'il n'y ai aucune émission nautique digne de ce nom dans les médias dit "généralistes". La France possède un littoral parmi les plus longs des pays européens, est le premier constructeur de voiliers au monde, possède les meilleurs marins en solitaire et quelques pointures en équipage (voir leS derniers records de Bruno Peyron sur l'Atlantique Nord !) pourtant il n'existe aucune émission radio (Voix du Large était l'exception qui confirmait la règle) ni télé (Thalassa a abandonné le créneau de l'actualité nautique depuis longtemps pour se consacrer au thème exclusif du voyage) traitant sur la durée de l'actualité nautique. Hors mis les médias spécialisés (comme la presse nautique et son inévitable délai d'impression ...) ou peut-être les chaînes payantes (je ne peux pas me prononcer je ne suis abonné à aucune) le grand public n'a pas de source d'information nautique régulière avec un vrai travail de journaliste (et ne me parlez pas des sites Web qui font dans l'auto suffisance avec des slogans du type "1ier quotidien de la voile sur Internet" comme Course Au Large ou Adonnante : je parle bien de "journalisme" pas de diffusion de communiqués de presse rédigés par les écuries et retranscrites "in extenso" ... ce n'est pas très original, et des 'particuliers' le font déjà très bien, voir Littoral-Ouest ou Sailing-News.ch !). En cela la fin de Voix du large est vraiment révélatrice : une radio de service public faisait une émission hebdomadaire mais à l'occasion du départ de son animateur, cette émission se révèle être une simple initiative personnelle ... comme l'est ce blog !
Bref les médias français (La France ?) en dehors des coups de coeur comme le Vendée Globe n'a aucune ambition d'information maritime et c'est bien dommage ... du coup l'émission de Pierre-Louis Castelli va terriblement me (nous ?) manquer !
12:20 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité nautique, source d'information, voile
mardi, 11 juillet 2006
Les marins ? Pas toujours à l'aise dans l'eau
Aimer l'eau n'est pas une obligation
pour être un bon marin mais ça peut aider.
Ici des baigneurs s'entraînent au large
des Yachts Club de Plymouth
Maud Fontenoy (qui s’élancera de la Réunion, en solitaire et sans assistance, à la barre du voilier L’Oréal, ex Adrien de VDH, pour un tour du monde à l’envers contre vents et courants à l'automne prochain) s'initie à la plongée sous-marine avec la Marine nationale. Lire (un article de l'excellent site Mer et Marine qui annonce aujourd'hui une pause estivale jusqu'en septembre).
Raphaëla le Gouvello, pour préparer sa récente traversée de l'océan Indien entre le port d'Exmouth, en Australie, et l'île de La Réunion n'avait pas hésité à plonger avec des requins dans un aquarium de Nausicaa, à Boulogne-sur-Mer, pour "lever les barrières psychologiques". Lire .
Alain Thébault, le pilote de l'Hydroptère dont les ailes vont pouvoir à nouveau se déployer grâce au soutien de partenaires suisses, a avoué lors d'une interview accordée dans le cadre du Bol d'or 2006 "avoir peur de l'eau et ne pas savoir nager" ! ... mais il apprend à mettre la tête sous l'eau à cause de "ses filles".
Bref pour un marin être SUR l'eau c'est naturel, être DANS l'eau ça l'est moins et certains le travaille en plus des classiques stages de survie comme celui-ci animé par le skipper Thierry Dubois (qui trouve ainsi quelques menus revenus pour construire la goélette de ses rêves).
23:25 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Marins, mer, nager