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mercredi, 31 août 2005
Poème sur Belle-Ile
Cécile et Julien se sont dit OUI cet été. Ils voulaient un grand mariage et après plus d'un an de préparatifS, ils ont franchement réussit. Comme beaucoup ils avaient particulièrement soigné leur plan de table. Le rapport avec la mer me direz-vous ? Et bien j'y viens. Sur chaque table ils avaient disposé une "carte postale" très personnelle : quelques photos et un texte d'un lieu chargé de souvenirs.
Allez lire leur carte postale de Belle-Ile-en-mer ... c'est beau comme un poème (et retrouver les autres poèmes sur http://cecilouetjulien.free.fr dans la rubrique "Textes des tables" en haut à droite).
PS : pour les curieux vous pouvez chercher ma trombine entourée de ma projéniture en feuilletant l'album photos ou encore découvrir François-le vieux loup de mer tout juste arrivé (et pas encore rasé !) d'une transat Sénégal-Brésil avec sa fille Armelle, transat à bord de Picrate (un Neptune 99) dont vous pourrez bientôt lire le récit dans Voile Magazine. Enfin si comme la famille Payer vous avez le goût des voyages, suivez aussi le périple d'Emmanuelle ... soeur jumelle d'Armelle qui arpente le monde à l'occasion d'une année sabatique.
[modification du 7 décembre 2005 : devant le succès rencontré par cette note, ajout d'un lien direct vers le poème au format PDF !]
12:15 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Voile, Nautisme
lundi, 29 août 2005
Quizz : il est où le capteur de vitesse ?
Question : où se trouve le speedomètre (speedo pour les intimes) sur les trimarans de 60 pieds Open comme Groupama ou Banque Populaire ?
Réponse (rappel pour faire apparaître la réponse sélectionnez les lignes blanches ci-dessous) :
noyé à l'intérieur de la dérive.Détail : l'EchoSpeed S1000 adopté par toutes les écuries ORMA est un Speedomètre acoustique, sans partie mécanique en mouvement qui mesure la vitesse surface (ça c'est ce qu'on demande à tous les speedo). L'appareil est placé intégralement dans la dérive, plutôt vers son extrémité (près de la crash-box…), cette position lui garantit de rester plus longtemps à proximité de l'eau et en cas de pétage de plomb (genre navigation sur une pate, dérive hors de l'eau !) la vitesse GPS prend le relai et alimente le pilote automatique pour éviter la figure de style ultime : se retrouver sur le toit.
18:40 Publié dans 2. Quizz maritime | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Voile, Nautisme
vendredi, 26 août 2005
Record 24h solo : Francis Joyon en a rêvé, Bruno Peyron va le faire ?
Orange II à la BSM de Keroman (pour avoir
une idée de la taille du voilier, regardez Muriel,
sur l'éstrade à droite; ou encore le zodiac
avec les gars debout entre les coques)
Lors de son récent record de l'Atlantique, Francis a battu sans trop forcer (en tout cas c'est lui qui le dit) le record absolu de la distance parcourue en 24h par un solitaire à la voile avec 543 miles. Euphorique sur la ligne d'arrivée Francis s'était même lancé un nouveau défi, rêvant de porter ce record à 600 miles !
Bruno Peyron semble préparer le géant Orange II pour le solo avec en ligne de mire ce même défi (annonce faite lors du Défi Petit Navire en baie de Douarnenez) :
"Après deux sorties en solitaire réalisées en entraînement, Bruno Peyron va continuer à s’entraîner et à adapter sa machine aux dimensions impressionnantes pour un homme seul : 37 mètres de long, 18 mètres de large, 1100 m2 de voilure au portant. L’objectif sera de battre le record de la distance parcourue en 24h détenu depuis peu par Francis Joyon".
Affaire à suivre ... La grande interrogation c'est de savoir comment il va s'y prendre l'aîné des frères Peyron car c'est pas une mince affaire de naviguer seul sur ce monstre, sachant que rien qu'une prise d'un ris sur Orange II nécessite 1h30 à 12 hommes d´équipage !
Merci à Tiketitan pour l'info.
12:35 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Voile, Nautisme
mercredi, 24 août 2005
Lancement d'articles Quizz
Cette note inaugure un nouveau type d'article pour enrichir de manière ludique notre culture maritime : une question et sa "réponse masquée" (qu'on fait apparaître en sur-lignant une ligne blanche). Bref c'est le quizz maritime à la sauce Liens de Mer. Aujourd'hui lancement du concept ...
Les chaussures bateaux : objet fétiche du
plaisancier à la mer comme à la ville
(ici un modèle Arcus, excellente marque française)
Question : quel est la durée moyenne d'utilisation d'un bateau de plaisance sur une année ?
Réponse : de Bruno Morin, commandant des Affaires maritimes des Sables-d'Olonne (Vendée) (pour faire apparaître la réponse sélectionnez les lignes blanches ci-dessous)
"Un bateau de plaisance est utilisé, en moyenne, seulement 72 heures par an"
08:15 Publié dans 2. Quizz maritime | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Voile, Nautisme
mardi, 23 août 2005
En Suède les class America pèsent plus lourd !!!
Le poids d'un class America est limité à 24 tonnes par la jauge version 5. Pour des questions de performance les équipes essayent d'être au kilo près à ce poids maxi mais les acts itinérants (Marseille-France/Valencia-Espagne/Malmö-Danemark puis Italie ..., nouveauté introduite dans cette 32e édition de l'America's Cup) viennent de réserver une surprise de taille aux équipes comme aux jaugeurs.
Un jaugeur explique "le premier bateau mesuré au Danemark était trop lourd. L’équipe ne comprenait pas. Ils nous assuraient ne rien avoir changé depuis Valencia". Verdict sans concession des jaugeurs : il faut retirer 50 kg ! L'équipe ne discute pas et s'exécute. L'affaire se corse quand le même surpoids est constaté sur d'autres class America !! Les jaugueurs s'interrogent avant de trouver l'explication ... implacablement rationelle : il y a une différence dans la force de gravité entre Malmö (Danemark) et Valencia (Espagne) dû à l'écart de latitude Nord-Sud. La constante de la gravitation (G=6,6725x10-11N.m2.kg-2) [à ne pas confondre avec un autre G qui a bercé nos cours de physique... l'accélération de la pesanteur dont la valeur moyenne est de 9,81 m/s2], nous disions donc la constante de la gravitation n'est pas si constante que cela à la surface du globe : elle est plus élevée au Danemark qu'en Espagne. Cela se traduit pour une masse identique par une différence de poids sur la balance de 0,21% entre les villes de Malmö et Valencia.
Don't act : les jaugueurs ont présenté leur plus plates excuses aux premiers bateaux jaugés qui se sont empressés de rajouter les 50 kg.
Conclusions :
1. Naviguer c'est définitivement expérimenter (parfois dans sa chair) puis exploiter les lois de la Physique
2. Si la silhouette des danoises est si irrésistible sur les plages françaises c'est parce qu'elles suivent un régime minceur automatique pendant leur trajet vers la France ...
3. Enfin c'est la confirmation par la science d'une idée reçue bien ancrés chez les plaisanciers : "il est plus facile de hisser les voiles en sortant d'un mouillage ensoleillé de l'arc Antillais, que de hisser les mêmes voiles à la sortie d'un port de la Manche sous un ciel bouché", la faute à la force de gravité !
Sources :
- Pour tout comprendre sur la gravité et calculer la valeur théorique de la gravité en n'importe quel point de la terre, y compris dans votre salon, RDV au Quebec.
- l'info sur le site Officiel
07:30 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Voile, Nautisme
vendredi, 19 août 2005
Atlantique Nord : le record de Francis Joyon attaqué
Ellen (ou plutôt son bateau) a quitté l'Angleterre direction New York. Pour la première partie de ce convoyage à travers l´Atlantique Nord, Ellen MacArthur ne sera pas à bord, le bateau sera entre les mains de l'équipe technique. Ellen va s'attaquer au record que vient juste d'établir Joyon pourtant entre son écurie et celle de Francis on voit bien qu'il y a une grosse différence dans l'approche.
Le one man show a montré ses limites lorsque Francis a tristement fini sur la pointe de Penmarc'h (il regagnait seul la Trinité sur mer) exténué après 6 jours à fond. De son côté, avant le grand saut, Ellen consacre encore un peu de son précieux temps aux relations publiques et devrait retrouver un bateau nickel et le reprendre en main sur les derniers miles.
Francis et Ellen s'affrontent dans la même catégorie mais ont une approche de la course au large bien différente (devrions-nous parler de philosophie dans le cas de Francis ?), en tout état de cause ce n'est pas seulement une question de génération, ni même semble t'il de moyens. Souhaitons leur à chacun de la réussite dans leurs nouveaux projets (battre le record pour Elle et repartir naviguer pour lui).
De son côté Thomas Coville est dans les starting blocs "Les conditions semblent assez favorables pour dimanche en milieu de journée en heure locale [...]. Normalement, je devrais avoir une dépression assez forte qui me fera traverser l'Atlantique sur un seul bord, tribord amure" ... Effectivement il ne faut pas trop qu'il traîne ni à prendre le départ ni en chemin s'il veut être au départ de la Transat Jacques Vabre.
NOTA : Thomas et son 60 pieds Open ne courent pas dans la même catégorie (hors limite) que Francis et Ellen, son objectif avoué est de battre Laurent Bourgnon, quoique sur la route de la découverte il a bien fait jeu égal avec IDEC l'athlète ... wait and seA ...
[Notes révisée le 22 août 05]
18:45 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Voile, Nautisme
dimanche, 14 août 2005
Embarquez sur le câblier Léon Thévenin
Et oui c'est la reprise pour la grande majorité d'entre nous ... alors voici un sujet de transition entre nos vacances au bord voire sur l'eau, un peu coupées du monde (c'est ça le plaisir des vacances !) et notre société toute entière vouée à la reine "communication" qui ne va pas tarder à nous happer de nouveau. Commençons par un rappel : le gros des communications (téléphone, Internet ...) transite encore de nos jours par câble et non par satellite et cela y compris sous l'Atlantique avec parfois des cables atteignant 40 000 Km de long, soit rien moins que la circonférence de la Terre à l'équateur ! Poser ou réparer ces immenses serpents de mer c'est l'affaire d'un drôle de bateau ...
Basé à Brest, dédié à la maintenance des cables sous-marins, le câblier Léon Thévenin armé par France Telecom peut appareiller en moins de 24 heures pour toute intervention sur l'Atlantique dans le cadre de l'accord de maintenance ACMA (Atlantic Cable Maintenance Agreement).
Le Léon Thévenin est le leader des opérations en océan atlantique : depuis 2001, il a effectué 45% du total des réparations de cables sous-marins sur l'Atlantique !! A noter que contrairement à ce qu'on pourrait croire plus le câble est immergé profondément moins il a besoin de protection. Le danger d'avarie provient en effet des chalutiers à 90%. Avec l'évolution des techniques de chalutage les câbles peuvent maintenant être endommagés par un chalut jusqu'à 1.500 mètres de profondeur.
Pour une visite complète et en images du poste de commandement aux machines en passant par les étranges robots enfouisseurs ou pêcheurs de câbles RDV sur Marine-Marchande.net.
09:45 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Voile, Nautisme