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vendredi, 16 septembre 2005

Petite pensée philosophique sur le vent

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La mer, la navigation et leurs vocabulaires sont une source d'inspiration inépuisable pour les médias. En effet la richesse des mots et des situations maritimes permet moult métaphores imagées de l'activité humaine.

Il ne se passe pas un jour sans que nous entendions/lisions des propos/phrases comme "XXX en bon capitaine d'industrie a su réduire la toile à temps, maintenant sa barque à flot il a ainsi pu être le premier à mettre le cap sur le nouveau marché YYY. Aujourd'hui son fils ZZZ tient bon la barre" [toute ressemblance avec la réalité médiatique serait fortuite. Il s'agit là d'un simple exemple "économique" mais l'exemple aurait pu tout aussi facilement être décliné dans la sphère politique].

La richesse de la vie maritime peut aussi illustrer le caractère de l'être humain, voire certaines comparaisons nautiques confinent à la philosophie (c'est par exemple devenu la marque de fabrique de l'annuel Almanach du marin breton). Voici une petite pensée philosophique bâtie autour du vent :

Le pessimiste se plaint du vent qui souffle
L’optimiste espère que le vent va changer
Le réaliste, lui, adapte ses voiles.

Et vous de quelle espèce êtes-vous ?

mardi, 06 septembre 2005

Cogito : le voilier sans gite

Vous connaissez le multicoque ? Vous connaissez aussi le monocoque ? Et bien voici Le Voilier du 3ième type, croisement entre ces 2 espèces : un monocoque mais qui ne gite pas !

 

Fruit de l'imagination d'un centralien (Guy Broquaire) qui a créé sa société (FAN pour France Accessoires Nautisme) avec 4 associés pour l'occasion, il s'agit de Cogito (pour contrôle de gite optimisé), un monocoque de 7m50 qui, espère son concepteur, préfigure de nos futurs voiliers de croisière tout droit sortis des grands chantiers. Son secret : un mat et une quille qui basculent. Si si vous avez bien lu grâce à un ingénieux anneau tournant autour de la coque dont le mat et la quille sont solidaires, la coque elle reste à plat ne dépassant pas les 10 degrés de gite !

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le voilier sans gite

Les particularités techniques du voilier :

 - biquille, bi-safran : il faut quand même bien un plan anti-dérive !

- des haubans et un enrouleur de génois basculant, technologie éprouvée depuis de nombreuses années à bord des multicoques océaniques.

- un forme de coque optimisée pour la navigation à plat avec des lignes d'eau particulières qui sont aussi très habitables.

- au delà de 35 degrès de gite le gréement étant en butée ... il faudra voir comment se passe alors la prise de ris ?

- en gitant le mat bascule de 40cm sur l'avant (la faute à l'étai qui n'est pas extensilbe) ... rendant le bateau plus doux à la barre.

 

Mis à l'eau en août et essayé dans la rade de Cherbourg, vous pourrez découvrir le prototype du 7 au 12 Septembre 2005 au Grand Pavois de La Rochelle avant son retour à Cherbourg.

Nota Béné : un brevet internationnal protège l'invention depuis début 2005.

Pour aller plus loin : RDV sur le site officiel de Cogito http://www.voiliersansgite.fr/

mardi, 23 août 2005

En Suède les class America pèsent plus lourd !!!

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19 tonnes sur les 24 d'un class America
se trouvent dans la quille à 4m10 sous
la flottaison

Le poids d'un class America est limité à 24 tonnes par la jauge version 5. Pour des questions de performance les équipes essayent d'être au kilo près à ce poids maxi mais les acts itinérants (Marseille-France/Valencia-Espagne/Malmö-Danemark puis Italie ..., nouveauté introduite dans cette 32e édition de l'America's Cup) viennent de réserver une surprise de taille aux équipes comme aux jaugeurs.

 

Un jaugeur explique "le premier bateau mesuré au Danemark était trop lourd. L’équipe ne comprenait pas. Ils nous assuraient ne rien avoir changé depuis Valencia". Verdict sans concession des jaugeurs : il faut retirer 50 kg ! L'équipe ne discute pas et s'exécute. L'affaire se corse quand le même surpoids est constaté sur d'autres class America !! Les jaugueurs s'interrogent avant de trouver l'explication ... implacablement rationelle : il y a une différence dans la force de gravité entre Malmö (Danemark) et Valencia (Espagne) dû à l'écart de latitude Nord-Sud. La constante de la gravitation (G=6,6725x10-11N.m2.kg-2) [à ne pas confondre avec un autre G qui a bercé nos cours de physique... l'accélération de la pesanteur dont la valeur moyenne est de 9,81 m/s2], nous disions donc la constante de la gravitation n'est pas si constante que cela à la surface du globe : elle est plus élevée au Danemark qu'en Espagne. Cela se traduit pour une masse identique par une différence de poids sur la balance de 0,21% entre les villes de Malmö et Valencia.

Don't act : les jaugueurs ont présenté leur plus plates excuses aux premiers bateaux jaugés qui se sont empressés de rajouter les 50 kg.

Conclusions :
1. Naviguer c'est définitivement expérimenter (parfois dans sa chair) puis exploiter les lois de la Physique
2. Si la silhouette des danoises est si irrésistible sur les plages françaises c'est parce qu'elles suivent un régime minceur automatique pendant leur trajet vers la France ...
3. Enfin c'est la confirmation par la science d'une idée reçue bien ancrés chez les plaisanciers : "il est plus facile de hisser les voiles en sortant d'un mouillage ensoleillé de l'arc Antillais, que de hisser les mêmes voiles à la sortie d'un port de la Manche sous un ciel bouché", la faute à la force de gravité !

Sources :
- Pour tout comprendre sur la gravité et calculer la valeur théorique de la gravité en n'importe quel point de la terre, y compris dans votre salon, RDV au Quebec.
- l'info sur le site Officiel

vendredi, 19 août 2005

Atlantique Nord : le record de Francis Joyon attaqué

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Ellen chevauchant seule son
trimaran sur l'Atlantique ...
c'est pour bientôt

Ellen (ou plutôt son bateau) a quitté l'Angleterre direction New York. Pour la première partie de ce convoyage à travers l´Atlantique Nord, Ellen MacArthur ne sera pas à bord, le bateau sera entre les mains de l'équipe technique. Ellen va s'attaquer au record que vient juste d'établir Joyon pourtant entre son écurie et celle de Francis on voit bien qu'il y a une grosse différence dans l'approche.

 

Le one man show a montré ses limites lorsque Francis a tristement fini sur la pointe de Penmarc'h (il regagnait seul la Trinité sur mer) exténué après 6 jours à fond. De son côté, avant le grand saut, Ellen consacre encore un peu de son précieux temps aux relations publiques et devrait retrouver un bateau nickel et le reprendre en main sur les derniers miles.

Francis et Ellen s'affrontent dans la même catégorie mais ont une approche de la course au large bien différente (devrions-nous parler de philosophie dans le cas de Francis ?), en tout état de cause ce n'est pas seulement une question de génération, ni même semble t'il de moyens. Souhaitons leur à chacun de la réussite dans leurs nouveaux projets (battre le record pour Elle et repartir naviguer pour lui).

 

De son côté Thomas Coville est dans les starting blocs "Les conditions semblent assez favorables pour dimanche en milieu de journée en heure locale [...]. Normalement, je devrais avoir une dépression assez forte qui me fera traverser l'Atlantique sur un seul bord, tribord amure" ... Effectivement il ne faut pas trop qu'il traîne ni à prendre le départ ni en chemin s'il veut être au départ de la Transat Jacques Vabre.

NOTA : Thomas et son 60 pieds Open ne courent pas dans la même catégorie (hors limite) que Francis et Ellen, son objectif avoué est de battre Laurent Bourgnon, quoique sur la route de la découverte il a bien fait jeu égal avec IDEC l'athlète ... wait and seA ...

[Notes révisée le 22 août 05]

mercredi, 20 juillet 2005

Trimaran IDEC, images de l'épave

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Repérées au hasard sur le web ces quelques photos d'IDEC échoué sur les rochers de Saint Guénolé (29).

Outre les dégats causés au bateau, elles donnent une bonne échelle de la démesure de ces voiliers.