Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 15 mai 2009

Intérêts comparés des internautes pour le Vendée Globe et la Volvo Ocean Race

J'avoue que depuis l'arrivée du Vendée Globe j'ai un peu lâché prise et ne traque plus aussi fidèlement l'actualité nautique ... l'activité de Liens de Mer s'en ressent.

Quel grand évènement maritime, course au large ou autre, pourrait me refaire plonger ? La Transat BPE n'y est pas parvenu, ne parlons pas des rebondissements judiciaires de l'America's Cup qui me laissent sans voix ou encore des non-évènements nautiques qui eux me laissent sur ma faim comme les premières navigations du plus grand trimaran à voile du monde (le Banq Pop de Pascal Bidégorry) qui finalement n'aura fait que des essais ... liste non exhaustive de l'actualité nautique sans relief de ce début d'année 2009.

Non la vraie grande course à la voile du moment c'est la très anglo-saxonne et très business oriented Volvo Ocean Race. Mais le public français n'accroche pas et comme Google Trends (1) le confirme je ne suis pas le seul à "bouder" cet évènement.



Faites joujou avec ce gadget : comparez les courbes et vous verrez que l'analyse coule de source !
- le Vendée Globe est une course de 3 mois seulement / La Volvo Ocean Race est plus longue
- Le Vendée Globe est terminé / pas la Volvo Ocean Race
- En France, le Vendée Globe atteint des niveaux records de fréquentation alors qu'en comparaison la Volvo Ocean Race, elle, ne décolle jamais ! Pourtant cette course suscite sur la durée un vrai intérêt au niveau mondial (pour le constater jonglez dans la liste entre Tous les Pays / France).

Conclusion :
L'attitude des internautes (représentatifs du grand public ?) vis à vis de ces 2 évènements maritimes de portée mondiale reste très influencée par leur localisation géographique et mon comportement (ma désaffection pour la Volvo Ocean Race) est somme toute classique pour le français que je suis. De fait on constate que ces 2 courses au large à la voile, bien qu'étant des tours du monde, sont encore loin d'être "mondialisées" (2).


___

NOTE
(1) Google Trends restitue sous forme de graphique et dans le temps, la fréquence des mots cherchés sur le web grâce à Google
(2) je note que le site officiel de la Volvo Ocean Race n'est d'ailleurs pas francophone; ça ressemble un peu à la question tautologique sur l'origine de l'oeuf : qui de l'oeuf ou de la poule a fait ... ?

___

PS
En marge du sujet premier de cet article, Google Trends nous révèle aussi les 3 temps forts de l'édition 2008-2009 du Vendée Globe, à savoir chronologiquement : le départ des Sables, l'accident de Yann Eliès dans les mers du Sud et les fêtes de fin d'année des solitaires ?! Trois évènements qui devancent, et de loin, la victoire annoncée (au moins depuis le Cap Horn) de Michel Desjoyaux.

 

mercredi, 04 février 2009

Bilan du Vendée Globe 2008-2009 / Chez Mer Agitée, y a pas de petits joueurs !


Mich' Desj' après le Cap Horn

[Excusez ce ton familier inhabituel sur Liens de Mer mais les circonstances le justifient, et c'est un clin d'oeil aux propos de Mich' Desj' lui-même qui lors de sa dernière précédente victoire sur la solitaire du Figaro a qualifié, aussitôt la ligne d'arrivée franchi, ces jeunes concurrents de "branleurs"].

 

Ce Vendée Globe 2008-2009 est fidèle à la légende de cette course à la voile : EXCEPTIONNEL. Pourquoi ? Ce serait bien trop long à expliquer ... il me faudrait plus de 3 mois ... la durée de la course en fait ;-).

 

 

D'ailleurs je n'aurais pas grand chose à vous apprendre car le grand public a pu suivre les nombreux rebondissements de cette course exceptionnelle grâce à une couverture média comme jamais. Les passionnés de mer et de voile bénéficiant en plus de sources d'information intarrisables. On peut citer, à tout seigneur tout honneur, le magnifique site officiel de la course, les nombreux blogs de "pros" parfois enrichis de vidéos exclusives ou encore l'émission de radio / podcast Le Café de la marine. Autant de (multi-) médias "professionnels" qui ont relégué les initiatives individuelles (comme celle de votre serviteur il y a 4 ans) ... à l'âge de pierre.

 

Mais revenons aux moutons de la Mer Agitée, l'écurie de course au large fondée par Mich' Desj'. Ce que je retiendrais à titre personnel de ce Vendée Globe vient en contre point de cette explosion de l'information voile, c'est un tournant dans l'utilisation de la communication par les skippers depuis le large et par leurs équipes à terre. Car après cette victoire de Mich' Desj' et de son écurie, suivre une course en solitaire à la voile ne sera plus jamais pareil. Nous entrons de plein pied dans une nouvelle dimension de la communication : l'ère « post-Desjoyaux ».

 

1re ère : l'absence de moyens de communication en mer

Le marin part, navigue sans donner de nouvelles, à l'arrivée (parfois surprise) il raconte (s'il le veut bien) sa course. Exemple : Bernard Moitissier et ses messages expédiés sur le pont des cargos ou encore Eric Tabarly dans une mémorable Transat anglaise (1964).

 

2de ère : l'exploitation des moyens de communication en mer

Le marin part, depuis le milieu des Océans il partage ses joies et ses peines, tout en courtisant ses futurs partenaires. Tout au plus le skipper omet de raconter certaines avaries. Exemple : Jean-Luc Van Den Heede ou Yves Parlier dans leurs tours du Monde.

 

3e ère : la communication contrôlée (l'ère post Desjoyaux)

Le marin part pour gagner, la communication est une arme : elle est maîtrisée au même titre que les autres compartiments du jeu. Lors des vacations le skipper distille son lot d'info et d'intox à l'image de ce qui se pratique dans l'(im)pitoyable Coupe de l'America ... et les équipes à terre ne sont pas en reste, elles qui jouent les agents secrets en espionnant les communications des autres concurrents.

 

Vous connaissez maintenant la cachoterie autour de l'avarie de safran survenue à Mich' Desj' dans les mers du Sud, mais savez-vous ce qu'il se passait à terre au QG de l'agent 007 101 pendant ce Vendée Globe ? Ses équipes passaient au peigne fin (au risque de se tromper parfois) les photos envoyées du bord par les autres concurrents, analysaient les vacations et la Mer Agitée a même été jusqu'à tenter d'influer sur l'option du Landerneau de la voile via Internet !

 

Pour preuve de ces agissements d'un nouveau type (au moins à cette échelle), voici un extrait de l'Hebdo du Vendée Globe. Pierre-Louis Castelli demande à Jean Paul Roux (DG de Mer Agitée) : "Et vous alors, vous écoutez les vacations ? Vous regardez les photos et les vidéos envoyées par les autres concurrents ?".

 

La réponse en son : 8 minutes historiques ... et des frissons garantis sur la détermination de cette équipe. Désormais vous êtes prévenus : ne suivez plus jamais une course à la voile béatement !

Téléchargez le fichier MP3 (clic droit / Enregistrer la cible sous...)

samedi, 15 novembre 2008

Vendée Globe écourté : course au large et communication

La course au large est une discipline complète qui intègre des risques mécaniques
Le début de ce Vendée Globe nous rappelle une nouvelle fois que la voile est aussi un "sport mécanique" (1) mais nous sommes loin de l'hécatombe! : trois démâtages sur 30 participants ça représente tout juste 10% de la flotte. C'est extrêmement triste pour les skippers (dans l'ordre des abandons : Kito de Pavant / Yannick Bestaven / Marc Thiercelin), leurs équipes techniques et leurs partenaires (respectivement Groupe Bel / Aquarelle.com / DCNS) mais il n'y pas de quoi en faire un fromage et re-sortir les vieux épouvantails : préparation(s) bâclée(s), voilier(s) à la conception trop légère, classe IMOCA à la dérive, Organisation irresponsable lançant le départ d'un tour du monde de 3 mois dans une mer casse bateau ... Fermer le ban.

 


Aperçu d'une communication avortée :
L'ex-futur blog d'Alex ...  le Vendée Globe comme si vous y êtiez ...
pour effectuez une plongée dans le néant : le "Race Blog" est ici

Par contre ces abandons dès les premières heures de course ne manquent pas de soulever quelques questions pour les partenaires commerciaux de ces bateaux et de leurs malchanceux skippers. Sur une épreuve comme le Vendée Globe : "Comment un sponsor peut-il concilier la part de risque inhérente à ce genre d'aventure avec une visibilité maximale pour sa marque ? En d'autres termes comment garantir, malgré les risques, son investissement ... même lorsque la présence sur l'épreuve du bateau et de son skipper est réduite à sa plus simple expression ?".

 

Parmi les abandons de la première heure de ce Vendée Globe 2008-2009, il y a un cas exemplaire et selon moi un début de réponse à cette question ... que nous apporte un sacré client en matière d'épreuve écourtée : un personnage nommé Alex Thomson.


Alex le poisseux ... ou une leçon de communication malgré les avaries
Mettons de côté les (nombreuses) frasques d'Alex Thomson dans les courses qui ont précédé ce Vendée Globe 2008. Sur cette édition Alex a tout d'abord été victime d'une collision lors du convoyage vers les Sables d'Olonne. Résultat : gros chantier et incertitude au sujet de sa participation ... A la clef : un suspens qui a tenu en haleine bon nombre d'observateurs. Du coup des 30 coureurs engagés dans ce Vendée Globe, Alex a été celui dont on a le plus parlé dans les semaines avant le départ.

Bilan chiffré :
1 avarie mal bien placée (à contretemps) = 1 bonne exposition média.


Une coque avec une visibilité maximum pour le sponsor Hugo Boss

Une fois la ligne de départ finalement franchie, Alex a été victime d'une voie d'eau dans le Golfe de Gascogne. Retour au port, grutage du voilier, inspection ... et abandon définitif devant l'ampleur des dégâts. Mais les photos de l'abandon sont particulièrement réussies non seulement grâce au talent des photographes restés aux Sables pour couvrir les (éventuels) retours [mention particulière à Thierry Martinez, photographe indépendant sur ce Vendée Globe et à qui nous devons la photo ci-contre] mais aussi parce que la décoration de coque d'Hugo Boss est particulièrement bien adaptée à ce genre de déboires avec des inscriptions bien placées qui débordent largement sous la ligne de flottaison, pour aller jusque, ce qui est unique, le long de la quille (2) !

Bilan chiffré :
1 avarie + 1 décoration bien pensée = à nouveau 1 bonne exposition média.

 

Néanmoins une question finale demeure, question sur laquelle je ne doute pas que même les pros de la communication s'entre-déchirent : vaut-il mieux :
1. communiquer en toutes circonstances
2. ou au contraire privilégier la discrétion dans certains cas peu glorieux ?

 

Personnellement je penche pour la première alternative, quitte à adapter un peu son message en cours de route ...

 

___

Notes
(1) je déteste cette expression de "sport mécanique" (plus encore que ça dure réalité) mais il faut bien se résoudre à l'évidence ... elle est passée dans les usages car cette expression est parlante pour le grand public. Au point d'ailleurs que les coureurs, et plus seulement les journalistes en mal de vulgarisation de cette complexe discipline qu'est la voile, l'emploient eux-mêmes.

(2) habituellement ces décorations, aussi appelées couleurs de coque, couvrent uniquement la coque au dessus de la flottaison, soit la partie visible lorsque le voilier est amarré au ponton. Voir un exemple de décoration des plus classiques, pourtant sur un bateau neuf, celui de Loïck Peyron. Il faut noter que ces dernières années la surface utilisée pour afficher les partenaires sur les bateaux c'est considérablement agrandie et va aujourd'hui des voiles (ou voir aussi l'une de mes casaques préferrées) jusqu'aux safrans !

A l'attention des néophytes :
Le mal, à l'origine mystérieuse, dont souffre la coque en carbone d'Alex s'appelle le délaminage, c'est à dire que la peau en carbone "pèle" : voir les bandes de 5 mètres qui pendouillent spectaculairement comme ici (encore une photo signée Th. Martinez).

mercredi, 12 novembre 2008

Vendée Globe : retour sur une collision


Les traces d'une rencontre du 3ième type
entre un mythe et la dure réalité

Après une entrée en matière un peu légère (si vous avez raté la charade en images, allez voir ici), retour à une analyse plus sérieuse et surtout plus conforme à la ligne éditoriale qui anime Liens de Mer depuis ses débuts : un traitement original et de qualité de l'actualité nautique.

Retour donc sur la collision, dans les premières heures de course, entre Bernard Stamm et ce qui s'avère (d'après le système AIS - Automatic Identification System -) être un petit cargo.

De tous les accidents de ce début de Vendée Globe 2008, l'avarie survenue à Bernard Stamm est particulière car elle est dûe à une force exogène. J'entend par là (au delà de la référence douloureuse à l'affaire du Bugaled Breizh) une avarie qui n'est pas directement liée aux 3 éléments constitutifs du Vendée Globe et qui ont d'ailleurs forgé sa légende : un homme, la mer et un bateau ...

Revenons et expliquons point par point les 3 images de la charade :

- mon premier : le voilier et son skipper solitaire

- mon second : le petit caboteur ou la dure réalité maritime du XXIe siècle !

- mon tout : avantage au gréement classique.

 

Mon premier est un voilier mené en solitaire

Il faut savoir que la navigation en solitaire contrevient au REGLEMENT INTERNATIONAL pour prévenir les abordages en mer et plus précisément à la Règle 5 / Veille (de la Partie B — Règles de barre et de route / Section I — Conduite des navires dans toutes les conditions de visibilité ... on ne badine pas avec les références des textes administratifs !), règle qui stipule :

"Tout navire doit en permanence assurer une veille visuelle et auditive appropriée, en utilisant également tous les moyens disponibles qui sont adaptés aux circonstances et conditions existantes, de manière à permettre une pleine appréciation de la situation et du risque d’abordage."

Une veille qui par nature ne peut pas être assurée ou du moins de manière réellement permanente par un solitaire ... ce dernier devant de temps en temps aller dormir (même si ce n'est que par tranche de quelques minutes et au total souvent moins de 4h par jour).

 

Mon second est un petit cargo qui effectue du cabotage dans le Golfe de Gascogne

Le Koralle (IMO 8415201) est un vaillant acteur de nos échanges mondialisés (pour avoir une idée même partielle de l'intensité du trafic maritime en temps réel allez voir la carte ici, les bateaux sont représentés par des points rouges). Pourtant ce cargo, en route sous pilote automatique, n'assure pas non plus la réglementaire "veille permanente" évoquée ci-dessus !

Et pourquoi me direz-vous ? Et bien tout simplement parce que, sans remettre en cause son équipage, certains intérêts, d'ailleurs souvent en dehors du bord, prennent le pas sur la sécurité en mer. On peut citer la réduction des coûts d'exploitation, la rente des états pavillon ... qui sont autant d'enjeux barbares derrière lesquels se cachent de bien tristes réalités pour la marine marchande et ses hommes : formation minimale des navigants, sous-effectif chronique à bord, rythme de travail harassant même à l'escale ...

Je ne cherche aucune excuse à l'équipage du petit « cargo tamponneur » mais je souhaite, à l'occasion de cette collision malheureuse, attirer l'attention des voileux (dont je suis) et rappeler que souvent ces inconscients sur leurs bateaux en fer (malheureusement parfois même ces bourreaux) sont aussi des victimes : victimes d'un système qui comme la finance manque cruellement d'un cadre mondial, d'une volonté affirmée de mettre de l'ordre dans notre système contemporain où des hommes confortablement installés dans leurs fauteuils à terre font, par leurs décisions privilégiant leur intérêt particulier et tirant partie de législations très variables selon les pays, courir des risques à d'autres hommes en mer. Sur les océans, on le sait, le risque zéro n'existe pas mais les progrès bien réels des nouvelles technologies de navigation dans la prévention des abordages en mer ne masqueront jamais totalement l'irresponsabilité actuelle des acteurs du transport maritime. Abordages (1) et marées noires sont malheureusement là pour, de temps à autre, nous le rappeler cruellement.

 

Mon tout est un retour au port avec un bout dehors en "chou fleur"

Bernard Stamm peut s'estimer, relativement, heureux de son sort. Je vous entend d'ici crier « mais il est fou ce Nam ! ». Et bien non, je m'explique.

Bernard a opté pour (un bateau avec) un gréement traditionnel c'est-à-dire sans les fameux outriggers, et vue la trace laissée par l'étreinte entre le cargo et son voilier Cheminées Poujoulat ... bien lui en à pris ! Car les 2 coques ont bien frotté l'une contre l'autre sur 10 bons mètres pas loin du maitre-bau et dans de telles circonstances les outriggers qui dépassent de la coque auraient littérallement été fauchés au passage ... avec pour conséquence un démâtage immédiat ! Au contraire malgré le choc, son mat est resté debout même si, aux dernières nouvelles, l'espar en carbone n'est pas complètement indemne.

Dans une ancienne note comparant les 2 types de mats à l'occasion de la Transat B to B et de la Barcelona World Race, j'avais accordé photos à l'appui et pour établir un gréement de fortune, un avantage à la version gréement thonier. Et bien en cas de « smack » avec un cargo l'avantage va clairement au gréement « classique ». Ce qui confirme qu'en voile, en dehors même de l'aspect performance, le choix d'un mat est lourd de conséquences ...

 

___

Note

(1) il ne se passe par exemple pas une solitaire du Figaro sans un événement de ce type, cf pour l'édition 2008 la mésaventure de Franck Le Gal.

lundi, 23 octobre 2006

Nam sur le Figaro (*) ?


La nouvelle mode des voileux
en pantoufles derrière leur écran ?
"Tchater" avec leurs héros

Liens de mer c'est toujours soigneusement tenu à l'écart de l'autocélébration stérile ("et vous avez vu le nombre de visiteurs ? Génial ! Merci à tous ... en plus vous venez de toute la planète, trooop géniaaaaal" ou pire "et je vous l'avez bien dit : lire ici" avec un beau lien qui pointe vers soi-même ... difficile de faire plus nombriliste ...) mais lorsqu'on peut joindre l'autopromotion à l'information maritime, je fais exception.

 

Les nouvelles technologies permettent de dialoguer avec "nos héros" et comme le prophessait Andy Warhol elles permettent aussi à chacun de s'offrir "sa minute de célébrité". Sur le premier point Yann Eliès a répondu pendant 1 heure à un chat Live (un exercice qui va devenir d'un banal ... voir le programme pré-départ de la Route du Rhum sur sport24). Pour le second point figurez-vous que Ma ;-) question a été retenue (et reproduite in extenso faute d'orthographe comprise, ah l'émotion  ... c'est pas tous les jours qu'on peut  parler avec Yann Eliès !) et en plus Ma question et bien elle figure en premier dans la retranscription du chat paru dans le Figaro en ligne.

 

Mais revenons-en à la vraie info maritime :

- Yann donne un petit coup de griffe à la mode des records

Yann Eliès : Si tout le monde s'attaquait au même record, cela pourrait être cohérent. En fait on ne sait plus si les records ont une véritable valeur sportive. L'a pas sa langue dans sa poche le Yann !

 

- Il nous rappèle que la vie de marin pro n'est pas si facile "2/3 de l'année je ne suis pas à la maison ..." (et moi qui était absent de la maison 4 pauvres jours la semaine dernière et qui pour un peu m'apitoyais sur mon sort ...)

 

- Enfin Yann y va de son petit pronostic sur la prochaine Route du Rhum (son voilier étant en cours de construction, Yann sera un observateur avisé depuis la terre car parmi les partants IMOCA il y a nombre de ses futurs adversaires sur le Vendée Globe 2008). Yann Eliès : En monocoques, Jean Le Cam, Roland Jourdain, Vincent Riou. En multicoques, Lionel Lemonchois, Franck Cammas et Michel Desjoyeaux.

 

Revivez tout le chat ainsi que le portrait de Yann Eliès ici

 

 

(*) pour ceux qui débarquent :

Nam c'est moi ;-) (Nam signifiant : "Naviguer Avec Moi"). Et le titre de cet article est un clin d'oeil car je ne compte pas m'aligner sur la grande classique de l'été et courir en solo sur les monotypes Figaro ... par contre je compte bien partir prochainement retrouver Tof aux Canaries [Fin de la parenthèse perso].