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mardi, 12 février 2008

Les pieds nickelés débarquent et font des rencontres


Vu du bateau au mouillage ...
sur la plage ça déferle dur !

Voilà le nouvel opus de Tof, comme promis il n'a pas tardé. Au programme de ces 9 pages richement illustrées : une bonne tranche de rigolade (tu ne m'en voudras pas Tof, n'est-ce pas ?) et surtout, enfin diront certains, des rencontres et cette fois pas seulement avec la "grande famille des gens du voyage" mais aussi avec les habitants des escales.

Allez pour le plaisir car l'écrivain Tof tient une grande forme, voici un petit extrait :
"L’image est floue, elle évoque un chou fleur duquel surgit un pied qui s’accroche de tous ses orteils à sa tongue, un sac qui croit encore échapper à la sauce, un bras, peut-être avec au bout une main qui tire le coude du voisin vers l’écume, et puis un zodiac comme dans un tableau cubiste, dont on voit toutes les perspectives en même temps."

Je vous laisse le plaisir de lire la séquence complète du débarquement et bien d'autres aventures joyeuses.


Séquence souvenir et retour d'expérience pour les candidats au départ

Pourtant je lui avais bien expliqué au Tof, lors de notre stage d'entraînement commando commun dans l'archipel des Canaries (sur la côte nord-est de l'île de Tenerife, à Bahia de Antequera exactement), ma technique pour débarquer en douceur avec les rouleaux au cul ! Même qu'il doit encore s'en souvenir : trouvant bizarre que je débarque en maillot de bain et sans appareil photo. Parce que si le chavirage avait pu être évité à l'aller il n'en avait pas été de même au retour ... vive l'eau chaude des tropiques et petit partage d'expérience pour les grands voyageurs en culotte courte : les bidons étanches, façon kayak, c'est un équipement indispensable pour réussir son débarquement en annexe.

Extraits du Carnet de bord Tof Saison 2 opus 3.


Le débarquement
"Mardi 28. Pour moi cette journée est un baptême. Je suis copropriétaire d’un voilier depuis 13 mois et c’est ma première journée de plaisancier. Café. 470 coups de pompe pour gonfler l’annexe, réunion plénière de la totalité de l’équipage (Nam + moi) pour savoir si on débarque sur les rouleaux de la plage ou dans la soupière de l’ancien port. Grâce à un technique de pagayage secrète, on ne remplit que la moitié du bateau quand l’ultime rouleau nous dépose sur le sable. Une fois le zodiaque à l’abri de la marée, nous tirons notre matériel de survie du bidon étanche : vêtements secs, chaussures, appareil photo, eau qui pique pas trop, et granolas. Notre mission nous emmène le long de la grève vers une grotte au pied de laquelle ‘ça fracasse grave’."

[...]


Les mêmes rouleaux vus, cette fois, de la plage
après le débarquement mouvementé
avec le bateau qu'il faudra rejoindre ... là-bas

Le retour au bateau
"Deuxième concile pour décider de la mise à l’eau. La plage et ses rouleaux ou la soupière qui bouillonne derrière la digue défoncée ? Mêmes arguments, même décision.   
Grâce à une technique digne du GIGN, même pas mal (ni perdu les lunettes) quand on se fait renverser par la première vague. Ca permet de rincer le bateau. A la seconde tentative on passe les 6 [déci]mètres de barre. Quelques coups de pagaie plus tard, on aborde séchés par le vent la passerelle arrière de notre navire amiral."

Les images présentées ici, prises sur le lieu même de nos faits d'arme, sont assez parlantes, d'autant que tout le monde le sait "les photos aplatissent la mer".


Au passage un petit coup de pouce et un grand salut amical à Babouche, Seb et Anne-Lise, un conseil : achetez leur superbe livre !