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jeudi, 07 septembre 2006

Un projet de valorisation des vases marines


Certaines dragues sont en poste à l'année
comme dans l'estuaire de la Loire ou de la Seine

C'est un phénomène inévitable : les sédiments se déposent dans les ports, estuaires et cours d’eau. Dans certains chenaux le rythme d'envasement peut atteindre 1 mètre / an (1) !

 

Etat des lieux

Pour enrayer ce phénomène qui limite le tirant d'eau et par voie de conséquence freine les échanges maritimes et fluviaux, des opérations de dragage sont effectuées régulièrement (prévision : en France 40 millions de m3 de vase de mer seront à traiter d'ici à 2010). La plupart des sédiments collectés sont rejetés en eaux profondes par ce que les bretons appèlent des "maries salopes".

 

Jusqu'à ce jour et dans de trop rares cas, ces vases marines sont utilisées pour réaliser les sous-couches de route.

 

Vases marines : un projet de valorisation innovant

L’entreprise franco-chinoise Paneurochina envisage de mettre au point une unité mobile capable d'aspirer la vase de mer et de la transformer en continu et sur-place en divers produits (sable, argile, granulats) et même jusqu’à des matériaux de construction élaborés (briques, parpaings, enrochements, bordures de trottoirs ...). L'une des grosses difficultés va consister à définir les niveaux de pollution des boues utilisées comme matière-premiere car ces sédiments sont en réalité un amalgame de rejets et de déchets qui s'agrègent au sable. Et si un certain taux de pollution est acceptable pour un sous-couche autoroutière, l'exigence sera différente pour des matériaux de constructions.

 

Un article complet sur le projet : Actu-Environnement.

 

Vous pouvez aussi visiter des dragues grâce à l'excellent site Marine-Marchande ici et ici.

 

 

(1) Pourtant depuis une paire de siècle, ce phénomène naturel d'apport de sédiments s'est fortement ralenti sur nos côtes, en raison de l'édification de barrages sur nos fleuves.

12:55 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (0)

 
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