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vendredi, 28 avril 2006

Les plages menacées de disparition ?

cliquez pour agrandir ... [©OPYRIGHT sur le site]
La plage et son sable fin,
un lieu de bonheur en sursis !

L'érosion du littoral est un phénomène ancien mais qui tend à s'accélérer depuis la "domestication" des grands fleuves ou encore à cause du réchauffement de la planète et de l'élévation du niveau des mers, sans parler des constructions (ports ...) qui perturbent la circulation des eaux et de leurs alluvions. Mais de tout temps la littoral a été façonné au fil de l'eau par les courants ou les tempêtes (plus fortes certaines années), j'ai par exemple toujours en tête la différence de taille d'une année sur l'autre d'une plage à Batz sur mer (44), certaines années la plage était minuscule coincée entre les rochers, d'autres années la plage était immense et les rochers avait disparus sous le sable ... souvenirs, souvenirs ... En tout état de cause, il s'agit d'un phénomène naturel que chacun d'entre nous peut constater.

 

Alors pourquoi l'homme s'acharne t'il a vouloir maintenir les plages "en place" ? Et bien un article du Midi Libre (que je complète d'infos de Libération), après avoir dressé un rapide bilan, le reconnaît à demi mot : c'est tout simplement pour le TOURISME !

"C'est une évidence : l'érosion gagne dangereusement du terrain. Le phénomène touche aujourd'hui 22 % du littoral français. [...] Un programme européen Beachmed-e va étudier une nouvelle solution : aller chercher du sable au fond de la mer pour lutter contre l'érosion (dans le golfe du Lion pour être exact à 70 km des côtes et 100 mètres de profondeur), l'opération coûte alors entre 6 et 7 € le m3 de sable".

"[...] et réservons l'enrochement là où il y a de vrais enjeux économiques, liés au tourisme en particulier estime Hugues Heurtefeux de EID Méditerranée, un opérateur public en zones humides, qui comme tous les spécialistes est conscient qu'il n'y a pas de remède miracle."

[Bibliographie complète et liens temporaires : 1 2 3 ]


Et oui l'homme rêve encore de soumettre la nature à son bon vouloir pour des raisons économiques, jusqu'à quand ?

Ne soyons pas trop sévère car d'un autre côté il faut bien reconnaître que la plage c'est le "lieu de contact" privilégie entre l'homme et la mer, l'endroit idéal pour observer ses mouvements, sa couleur changeante; écouter la respiration de ses rouleaux; promener son regard sur l'horizon infini; se rassasier de soleil ou encore s'immerger dans l'élément liquide ... bref un endroit unique source de multiples bonheurs pour l'homme.

 

cliquez pour agrandir ... [©OPYRIGHT sur le site]
Les traces de pas dans le sable
... disparaissent avec le temps

Le problème c'est que l'homme ne mesure pas bien les conséquences de ses activités, il pense que tout sur terre est à l'image d'une trace de pas faite sur la plage : tout forfait disparaîtra à la prochaine marée au prochain souffle du vent ...

18:25 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Voile, Nautisme

Le Fil info ...

Titre et lien vers l'auteur : Du bon usage de la catastrophe de Tchernobyl

L'accident de la centrale nucléaire russe dont on fête les 20 ans aide les scientiques dans l'analyse du déplacement des alluvions !

A chaque crue, les fleuves et les rivières érodent la terre et transportent des sédiments vers la mer, des sédiments et des traces de radioactivité déposées par le "nuage radioactif" sur les particules d'argiles. Ce marquage permet d'étudier les phénomènes de sédimentations dans le delta du Rhône ou dans la Manche à l'embouchure de la Seine. Le Césium 137 de Tchernobyl est donc devenu un indic pour les scientifiques : il permet de différencier les sédiments qui proviennent de la mer elle même de ceux qui viennent de la terre.

A priori cette démarche opportuniste des scientifiques n'est pas nouvelle : avant même l'accident de Tchernobyl, les scientifiques se servait de la radioactivité générées par les essais nucléaires atmosphériques pour étudier les courants marins océaniques. Le césium 137 des essais nucléaires retrouvé dans les fonds marins permet d'évaluer la vitesse des courants !

Ecouter la chronique "Planète Mer" de Nathalie Fontrel du dimanche 23 Avril 2006 sur http://www.radiofrance.fr/listen.php?pr=rtsp&file=/chaines/france-info/chroniques/pmer/pmer_230406_0549.rm

Publié le : samedi, 29 avril 2006

Titre et lien vers l'auteur : Maroc : développement et sable côtier

Le Maroc qui a connu ces dernières années une activité intense dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, a vu la demande du sable augmentée. Et pour satisfaire cette demande, le Maroc qui dispose de presque de 3700 km de côtes atlantique et méditerranéenne a vu se multiplier l'exploitation non réglementaire du sable. Des plages de Kénitra, Tanger et Casablanca entre autres, ont complètement disparu ...

http://www.lematin.ma/Economic/Article.asp?id=11311

Publié le : vendredi, 05 mai 2006

Titre et lien vers l'auteur : tillerman (in english)

Excellent points. This is a problem all over the world. All down the east coast of the USA where I live there are large communities living on barrier islands that are little more than sandbars. Everyone knows that over a long timescale these islands come and go, disappear, move, are breached by new channels ... Yet the residents expect the government to keep pouring sand on their disappearing beaches and insure their houses against flood damage. Me - I would never buy a house less than 10m above sea level.

Publié le : samedi, 06 mai 2006

 
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