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jeudi, 27 avril 2006

A l'écoute des vacations de la Transat AG2R

A l'écoute des vacations de la Transat AG2R ... je me suis fait quelques remarques que voici.

cliquez pour agrandir ... [©OPYRIGHT sur le site]
A bord d'Atao :
spi ou patchwork ?

Dominic VITTET est de loin le + bavard des skippers de cette transat à tel point que Loic ou Jean n'ont même pas besoin de lui poser de question lors des vacations !

 

Par ailleurs Dominic a bien faire rire Jeanne GREGOIRE (même si elle a un sens de l'humour particulièrement développé) quand à quelques miles devant Banque Pop, Minot c'est lancé dans "sa" manoeuvre de la transat : le spi dans spi, manoeuvre très pratiquée sur les class america ... un peu moins sur une transat en équipage réduit surtout quand les spis sont dans l'état de ceux d'Atao : un vrai patchwork.

 

Quizz : dans quelle langue communiquent les 2 méditerranéens Kito de PAVANT et Pietro D'ALI à bord de Groupe Bel : français ou italien ? Et bien non anglais ! Et cela même sous l'effet de la colère "do you want to kill me ?" aurait lancé Pietro à Kito lors d'une manoeuvre un peu chaude ! Cela confirme qu'en voile aussi la langue anglaise est bien LA langue internationale par excellence.

 

Jean-Luc Nélias (ex skipper de trimaran, aujourd'hui équipier sur Géant) s'embête un peu sur ces caisses à savon qui se traînent et ne permettent pas de traverser le plan d'eau pour aller chercher du vent et jouer avec les phénomènes météo mais obligent peu ou prou à avancer à la queuleuleu en tentant de petites options proches de la route directe. De même Vincent Riou déplore le manque d'infos météo à bord, lui qui est passé maître en analyse météo se plaint de l'absence de matière première. Bref tout est relatif et le Figaro c'est plus mieux bien quand on vient de la mini que du Vendée Globe ou de la course au large en trimaran ORMA.

 

Bertrand de BROC reconnaît avoir fait une grosse erreur avec l'option Nord au passage de Madère ... le métier ne fait pas tout.

 

Beaucoup de skippers se plaignent de la monotonie : du portant depuis le départ, quasi que des bords sous spi, la manoeuvre reine étant l'empannage. Et dire que certains plaisanciers font la transat par les Alizés sans spi avec au mieux un foc tangoné et à une vitesse moyenne inférieure de moitié au moins aux quelques 8 noeuds des Figaro ... Ces mêmes plaisanciers trouvent l'Alizés soutenu voir musclé quand il flirte avec les 20 noeuds, les pros eux traquent les grains à 30 noeuds pour mieux avancer. La plaisance et la compétition à la voile, même à l'échelle d'une transat en monotype c'est bien 2 mondes on vous dit !

 

Marc THIERCELIN dit s'être surpris lui-même à mettre cap au sud, lui qui en observateur extérieur des transats a toujours été septique sur les chances des concurrents empruntant une route sud. Mais Marc avait envie de vent ... alors il est allé le chercher. Conclusion : il ne faut pas dire "fontaine je ne boirais jamais de ton eau".

18:30 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Voile, Nautisme

 
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