Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Joyon, les dessous de l'exploit | Page d'accueil | Ty Kern en Mer : TF1 a de l'imagination ... mais pas trop ! »

vendredi, 08 juillet 2005

Retour sur la fin du trimaran IDEC

la pointe de Penmarc'h vue du ciel : cliquez pour agrandrir ...

Voici un résumé permettant de re-vivre les dernières heures de ce trimaran hors du commun qui a fini sur la côte avec Francis Joyon. (bibliographie : les photos désolantes et les propos déplacés du port de Saint Guénolé)

Mercredi 6 juillet 2005 à 23h20, un navire de pêche prévient le sémaphore de Penmarc'h qu'un grand voilier fait route directe sur les rochers. A 23 h 22, le personnel de la criée de Saint-Guénolé alerte qu'un grand voilier vient de se fracasser dans les cailloux derrière la coopérative, IDEC s'est échoué dans l'ancienne passe du port de Saint-Guénolé, tout à côté de Penmarc'h.

Francis Joyon a expliqué s'être tout simplement endormi. "J'étais sous pilote (faisant une route à 30° de la pointe de Penmarc'h NDLR), et je pense qu'il (le trimaran) a dévié comme il l'avait fait une ou deux fois pendant le record, mais je n'avais cette fois pas la vitesse suffisante pour que la variation m'alerte. Je me suis réveillé brutalement en entendant un gros craaac", a-t-il précisé. "le bateau reposait sur deux gros rochers de six mètres de haut. Et au milieu, j'étais suspendu dans le vide, avec les déferlantes qui passaient en dessous."

Immédiatement Francis Joyon lance un MAYDAY pensant être un peu au large de Penmarc'h. Or, les secours vont venir à pied sortir le skipper de ce mauvais pas.

Après une courte visite à l'hôpital de Pont-L'Abbé (Finistère), le solide skipper revient en milieu de nuit avec son frère tenter de sauver son bateau. Le trimaran de 26 mètres n'a pas bougé à la pleine mer atteinte à 5h30. A 6h37, la remorque passée par une vedette SNSM a cédé. Francis Joyon a demandé au CROSS-Corsen, jeudi matin, le concours d'un hélicoptère pour soulever son voilier en perdition et le déposer à terre. Puis le voilier de 26 mètres, en pivotant sous les assauts de la houle va perdre son mât et un flotteur. "En quelques minutes, les déferlantes l'ont complètement broyé (...). C'est incroyable qu'en si peu de temps un bateau puisse être disloqué de cette façon".

Conclusion de l'interressé : "en mer, on est seul responsable et il faut assumer les erreurs tout comme parfois on est amené à récolter des lauriers."

(source : dépêches AFP relayées par Yahoo Sports)


PS : Francis devra donc trouver une autre monture pour partir à la chasse du nouveau défi qu'il s'est lancé : franchir la barre de 600 miles sur 24h en solo ... si, si son record de 543 miles c'était en amuse-bouche "(il) ne l'a même pas fait exprès".

18:15 Publié dans 1. Regards sur la Mer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Voile, Nautisme

 
Accueil | Trafic | A propos