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dimanche, 07 décembre 2008

Franck Andreotta raconte sa "mini" Transat


Vue d'artiste de "Petit Petit Petit"
Notez la bordure de GV arrondie
qui contourne le taud de soleil

Franck Andreotta a effectué une traversée de l'Atlantique entre les Canaries et la Guadeloupe. Rien d'extra-ordinaire me direz-vous ? Et bien si car cette navigation solitaire s'est déroulée sur une vraie coquille de noix : un voilier construit de ses mains pesant 200 kg et mesurant 1,72 mètre de long ... moins qu'un optimist !

Dans un article illustré de photos disons ... parlantes; Franck nous raconte lui-même son aventure : depuis le départ et sa crainte des autorités espagnoles (son petit bateau navigue évidemment sans respecter les règles élémentaires de sécurité) jusqu'à ses premiers pas chancelants à terre lui qui a vécu 48 jours de mer recroquevillé dans un bateau où seule la position assise était possible !

Un article bref mais éloquent sur la capacité de l'être humain à se lancer des défis et à les relever coûte que coûte : à lire ici.


PS :

L'info n'est pas toute récente mais je n'avais jusqu'alors pas trouvé sur le Net un article à la hauteur de l'exploit.

mercredi, 06 février 2008

Tof et Chekspire sont arrivés au Brésil

[rassurez-vous le reste de l’équipage … aussi !]

Ca y est Tof est devenu grand Capitaine : il vient de réaliser sa première transat à la voile et d’en terminer avec le gros morceau Cap Vert – Natal (au Brésil) en quelques 16 jours de mer.

Le quatuor a l’air de ne pas s’être entre-dévorés, le voilier n’a pas été retenu prisonnier des calmes du pot au noir, n’a pas non plus été avalé par un violent grain et après le « re-fit » du Cap Vert Chekspire a l’air d’avoir tenu le coup.


A la demande express de Tof et histoire de vous mettre l’eau à la bouche, je vous cite quelques lignes de ce carnet de bord éclectique et écrit à plusieurs mains entre ascension d’un volcan espagnol posé sur l'Océan Altantique, escale technique au Cap Vert et découverte du Brésil.



La boule au ventre : partira, partira pas ?
« En deux jours nous avons éparpillé des petits bouts de Chekspire à travers toute la ville. En principe, la récolte est pour demain. Nous pourrons donc envisager un départ loin des relents de poubelles dans les jours suivants. Inch’ Allah ! »

Un petit pic de stress causé par une suite d’avaries qui risque de chambouler le programme de la croisière. Ceux qui ont déjà vécu pareille mésaventure dans leur chair comprendront de quoi il s’agit … sans même parler d’être dans un endroit du monde ou le mot shipchandler est au mieux un terme « décalé » !


Mais « à toute chose malheur est bon » partie 1, aspect philosophique et technique
« Le bon côté des choses c’est que nous avons dû passer de la parole aux actes en ce qui concerne notre enthousiasme commun pour la décroissance. Nous avons donc appris à rationner notre consommation électrique, naviguer sans instruments (en dehors du GPS), ni pilote, et prendre un mouillage (jeter l’ancre) et le quitter à la voile. Ce qui est à la fois plaisant et utile. »


Mais « à toute chose malheur est bon » partie 2, aspect rencontres humaines
« Enfin, les réparations emmènent le touriste à la découverte d’une ville sous un angle qui sort des sentiers battus par les futures soirées diapos. Les rencontres sont motivées et constructives. Passer commande d’une pièce à un tourneur devient vire une conversation à 5 dans un mélange de Portugais, de Créole, d’Espagnol, de Franglais, enrobé de croquis et de gestes. »


Vous l’aurez compris, ce carnet de bord saison 3 opus 4, parle peu de mer et nous plonge dans les vicissitudes de la vie de grands voyageurs. Par ailleurs maintenant que Tof a regagné la terre ... la suite tant attendue du carnet de bord version 2008 devrait nous parvenir sans délai.

samedi, 06 octobre 2007

Les petits poissons dans l'eau ... nagent, nagent


C'est aujourd'hui le VRAI(1) départ de la Transat 6,50 (ne dites plus mini Transat c'est pas bon pour la com' !). L'occasion de souhaiter bon vent, en chanson, à ses passionnés de mer qui vont courir pour nombre d'entre eux "la course de leur vie". Une manière amusante de rappeler que les joies de la mer sont les mêmes pour tous, quelque soit la taille du bateau (2).

 

Comment dire "bon vent" aux marins solitaires et à leurs minis voiliers en 20 secondes ?
podcast

 

Cette ritournelle enfantine pourrait aussi devenir l'hymne de Liens de Mer, car elle résume bien l'esprit qui anime ce blog : partager le meilleur de l'actualité nautique ... sans prétention ... avec les moyens du bord.


Notes
(1) cette seconde et dernière étape de la Transat 6,50 est longue de 3.100 milles. Elle relie l'Archipel de Madère (Funchal) au Brésil (Bahia) et c'est d'ailleurs la plus grande deuxième étape de l’histoire de cette course : 3.100 mille à courir en solitaire sur un tout petit voilier à comparer aux "seulement" 1.100 milles de la première étape !

(2) Même si il est vrai que les petits poissons peuvent parfois devenir grands ... C'est le cas de la course qui, en 30 ans, a gagné ses lettres de noblesse, mais aussi des voiliers (ces minis transformés au fil des ans en de véritables prototypes) ou encore de certains skippers devenus de grands noms de la Voile. Lire à ce sujet les excellents témoignages de Jean-Luc Van den Heede et Loïck Peyron ou de Roland Jourdain et Jacques Caraës qui racontent leur 1ière mini Transat, de sacrées aventures ...