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dimanche, 21 janvier 2007

Grande croisière, les joies du mouillage


Au mouillage, le paradis et l'enfer
ne sont parfois séparés que
de quelques minutes

Tof fait toujours ses armes de capitaine au long court, voici le dernier épisode de ses aventures maritimes, avec au programme de ce numéro :


- pour débuter, la suite mais pas fin du teaser (la première image de chaque carnet de bord que Tof nous envoit) : cette fois un beau plongeon ... Dénouement à suivre dans les prochains numéros (pour les retardataires vous pouvez aller jeter un oeil sur la 1ière page des épisodes précédents de cette saison 2 : épisode 1, épisode 2 et épisode 3)

- l'arrivée de la petite famille et du 4ième groupe d'amis-passagers

- la confirmation que dans l'Archipel des Canaries, comme ailleurs au bord de mer, le développement touristique va vite et que du coup le meilleur (les endroits préservés) alternent avec le pire (la vallée Hippy en cours de bétonnage ou la réputée capitale du Fish & Chips)

- enfin côté nautique, le "métier" rentre avec la découverte des joies ;-) du mouillage. Après la grande traversée à la voile France - Canaries de l'année dernière, cette année le programme c'est cabotage ... Enfin Tof peut encore changer d'avis (vive la liberté sur l'eau) parce que ce n'est pas de tout repos non plus les mouillages, jugez plutôt !

 

"Trois jours au mouillage qui ont failli tourner au drame. En capitaine attentif au confort de son équipage j’avais mouillé le bateau le plus près possible de la plage ... à marée haute. Faute !!! Le temps d’un apéro et la mer s’était retirée de sous la quille. Résultat Chekspire qui tangue bord sur bord en s’appuyant au passage sur son lest de plomb. [...] J’échafaude les plans les plus sombres. La quille va perdre son lest, ou bien se détacher en entier du bateau en pleine mer, avec pour conséquence instantanée que le mât devient la nouvelle dérive ..."


Ou encore pour la nuit du réveillon (elle commence bien l'année 2007 !) :

 

"De mon côté, c’est nuit dans le cockpit. Le vent pousse un peu fort. Cette fois-ci, nous sommes correctement mouillés, pas de souci. L’enfer, c’est les autres. Trois bateaux qui décrochent successivement et c’est le balai des dérivants qu’il faut tenir à l’oeil. Récupérer la chaîne et rejeter l’ancre par 35 à 40  noeuds de vent, autant de vin, d’apéro, de digeot, ce doit pas être évident."


Il arrive parfois que les bateaux
se retrouvent en mauvaise posture

Dans le premier cas : plus de peur que de mal (je me souviens avoir percuté à pleine vitesse (6 noeuds) sous spi un caillou posé entre Penerf et l'entrée de la Vilaine, le départ au lof était impressionnant ... mais sous l'eau malgré le choc violent rien n'avait bougé).

 

Dans le second cas : c'est le lot quotidien des mouillages fréquentés et exposés, faut faire avec, même en grande croisière. Jamais personne n'est à l'abri de passer, en une rafale, de spectateur mi-amusé / mi-ennuyé à acteur franchement dans l'embarras.

 

Lire l'épisode 4 de la saison II des aventures de Tof.